Epique et mordant! Peut-il y avoir un autre mot pour décrire Skyrim? Je ne crois pas, mis à part peut-être Majestueux. En vérité, tous les superlatifs ne seraient pas assez superlatifs pour décrire ce jeu.

Chaque opus de la saga des Elder Scrolls est un événement, du jour de son annonce officielle jusqu'à la sortie de son successeur, les petits bébés de Bethesda sont ainsi faits. Les Gamers avaient bavé devant Morrowind, salivé devant Oblivion et littéralement pleuré devant le cinquième épisode: Skyrim.

La recette de ce succès toujours au rendez-vous? Un jeu épique en monde ouvert, aux quêtes et aux possibilités innombrables, au scénario bien mené, jouissant de bons graphismes, d'un doublage correct et d'une bande originale majestueusement parfaite (sacré Jeremy Soule).

L'histoire:
200 ans après la défaite de Merhunes Dagon et la débâcle des Daedras en Oblivion, l'Empire de Tamriel s'effrite de toutes parts. Souffrant d'un manque certain de légitimité après la mort de la lignée des Septim et ayant perdu toute souveraineté morale après avoir minablement réussi à arracher un traité de paix aux Thalmors (au prix de conditions tout à fait dictatoriales), l'autorité impériale de Cyrodiil doit faire face à la sédition de ses grandes provinces. Morrowind, Elsweyr, Val-Boisé, l'Enclume etc... pratiquement toutes ont choisi l'indépendance et l'auto détermination. Bientôt il ne restera plus de l'Empire que la tour d'Or Blanc.
Au nord, en Bordeciel, la situation ne s'arrange guère. En réponse au traité de paix conclu entre l'Empire et les Thalmors du Domaine Aldmeri, Ulfric Sombrage (Stormcloak), jarl de Vendeaume, assassine le haut-roi Torygg, dont les intérêts propres et ceux de l'Empire étaient analogues.
Ce meurtre déclenche une guerre civile qui impliquera toute la province du nord.
C'est au milieu de ce sacré merdier que décident de réapparaître...les Dragons!
Ces petites (grosses?) saletés pionçaient pourtant depuis des milliers d'années. Mais il a fallu qu'elles décident de se pointer là, maintenant, pendant que c'est la merde et que tout le monde se tape dessus.
Double dose de problèmes à régler donc pour notre Enfant de Dragon, le héros incarné par le joueur: Tuer les Dragons et mettre fin à la guerre civile.

L'ambiance:
Tout bonnement prenante. On dit ça pour chaque Elder Scrolls mais il faut bien admettre qu'on a nos raisons. Les environnements sont grandioses (si si je vous jure, ça donne presque envie de voter Eva Joly) et le sytème de jeu à la première personne ne fait que renforcer l'immersion. Les bruitages et SFX sont tout ce qu'il y a de plus réaliste et la musique, ah la musique! Des heures de pur bonheur, une masturbation auditive dans les villes et un véritable orgasme musical lors des explorations et des moments-clefs du jeu (incroyable, incomparable, irremplaçable "Wind Guide You"). Bien sur, on retrouve beaucoup des thèmes de Morrowind et Oblivion dans cette BO mais ils sont ici sublimés dans des variations tout à fait incroyables.

Alors oui, 9/10 pour Skyrim. le point manquant est du aux nombreux bugs du jeu (on est bien chez Bugthesda, ne l'oublions pas). Meme s'il est déjà dépassé aujourd'hui en termes de graphismes et de qualité des animations, le RPG de l'année 2011 reste un chef d'oeuvre, un must du genre que chaque aventurier, apprenti ou confirmé se doit d'avoir dans ses étagères.
Vous l'aurez compris, je suis fan! Et je vais donc m’arrêter là car vous dire avec exactitude l'effet qu'a pu avoir Skyrim sur mon organisme tout entier serait indécent...et proprement scandaleux quant au respect des études comportementales sur les hommes et leurs consoles.
Nicølås_Cazzara
9

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Créée

le 24 juin 2013

Critique lue 314 fois

2 j'aime

Nicolas Cazzara

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