Skyrim est un jeu imparfait.
C'est un jeu parsemé de bugs et de glitchs et peuplé de NPC à l'AI parfois chancelante, un RPG aux quêtes souvent trop classiques ("Va voir là-bas si j'y suis et rapporte-moi ma casserole favorite"), un jeu d'aventure au système de combat surpassé par beaucoup d'autres.
C'est aussi un jeu où j'ai perdu plus d'heures que je ne pourrais l'admettre (plus que 100, moins que 10,000).
Skyrim est un des rares exemples où quantité signifie qualité. Le "role-playing" du RPG prend tout son sens quand le joueur est plongé dans un univers aussi étendu, aussi complet, aussi travaillé. Chaque discussion, chaque quête, chaque livre (qui peut aussi bien être un traité de politique sur une civilisation disparue qu'un livre de recettes) apportent quelque chose à l'immersion et donnent vie au monde de Tamriel.
J'aimerais parler de la guerre civile sans gentils ni méchants, des mods sur PC pour remplacer les épées par des sabres laser ou les dragons par Thomas le train, des nouveaux moments de découverte après 3 ans de jeu, mais ça me prendrait des heures, et il faut que je retourne jouer à Skyrim.