À ma grande surprise, Bethesda semble être parvenu à créer un Elder Scrolls dont on ne dira pas trop de mal quand son successeur sortira. Grâce à son paysage et sa direction artistique plus réalistes, des donjons vraiment conçus à la main et différents les uns des autres, au talent de Bethesda pour créer des légendes et à son incroyable densité, Skyrim parvient à devenir non seulement terriblement long, mais aussi particulièrement addictif.
L'accumulation d'une foule de petits détails, tels l'aubergiste guidant le client jusqu'à sa chambre, de la faune se pourchassant, les réactions des PNJ aux actions du joueur achèvent de donner à Skyrim une crédibilité qui faisait souvent défaut à ses prédécesseurs.
Skyrim semble reprendre les meilleurs côtés de Morrowind et d'Oblivion pour en faire sans conteste le meilleur Elder Scrolls moderne. Une fois que la suite sortira, on trouvera évidemment que Skyrim n'était pas si terrible que ça, mais c'est aussi ça, la magie des Elder Scrolls.