Dans le cercle

Un véritable chef d'oeuvre. Enfin un argument de taille contre les pessimistes du jeu vidéo comme oeuvre d'art. Et oui, à l'heure ou l'art contemporain suscite toujours l'engouement des critiques faisant vibrer les stylos de certain, à coup de masturbations intellectuelles en tentant d'éjaculer une fontaine d'arguments sur la question de la forme que celui ci posséderait. The Last of Us, vient, par une claque spontanée, nous dire qu'il y a fort longtemps le ressenti primait sur le sens intellectuel. Ici, c'était bien de sens qu'il s'agissait, d'une orgie, tant avec le gameplay au centre de cette idylle et ayant pour amants polygames, une bande sonore au goût du miel, une palette de couleurs rock nature, une histoire tricotée par les mèmères du secteur ainsi que toute une farandole de truc qu'on ne fait pas attention lorsque l'on fait l'amour. Oui, on arguera que ce genre de thèmes ont déjà été honteusement et abondamment mâchés, mais qui critiquera Courbet quand Botticelli se caressait déjà le pinceau sur le nu, l'extase n'en était pas moins au rendez-vous. Pardonner moi d'être inculte, mais je ne connais pas de personnes lassées de s'exercer au coite et pour moi, cette oeuvre rentre bien dans le cercle des clochettes privées !