« Les jeux vidéo c’est toujours la même chose », « les jeux vidéo c’est une coquille vide, il n’y a pas d’histoire »... Ces clichés, vous les avez déjà entendu? Eh bien The Last Of us, lui, va a l’encontre de tous ces stéréotypes.


Le dernier titre du studio Naughty Dog va vous embarquer dans une épopée qui changera radicalement votre vision de ce media si controversé. Le début phénoménal nous plonge dans les premières heures d’une contamination qui va changer la face du monde.


Cependant, les joueurs les plus impatients pourront trouver les phases de jeux de cette amorce trop courte et l’histoire trop longue à se lancer. Les prémisses passés, on s’immerge dans un monde post apocalyptique rude, violent et criant de vérité. Le joueur incarne Joël quelques années après que le monde se soit écroulé. Il n’a alors qu’un seul but, assurer sa propre survie, et il semble tremper dans des affaires assez louches. Mais le jour où il va croiser le chemin de la jeune Ellie sa vie sera bouleversée du tout au tout et il n’aura pas d’autre choix que de la prendre sous son aile tout au long de ce périple qui les changera à jamais. C’est la que les choses sérieuses commencent.


Au premier abord, les mécaniques de Gameplay n’innovent en rien, en vue à la troisième personne vous shooterez des ennemies, des bastons au corps à corps auront lieu, et parfois la discrétion sera de mise. Sommaire direz vous?! Mais en faite c’est bien plus riche que cela, tout au long de l’aventure le joueur devra looter des matériaux afin d’améliorer ses différentes armes, découvertes au fil de ces pérégrinations, afin qu’elles soient plus précises ou puissantes, ainsi un simple fusil pourra être doté d’une lunette, un pistolet d’un chargeur plus volumineux etc.…Les ressources récupérées permettront également de réaliser cocktail Molotov, bombes et autres joyeusetés. S’implante alors des éléments de RPG et l’envie irrépressible de fouiller chaque maison, placard et recoin du décor se fait ressentir. Durant vos recherches, vous pourrez aussi trouver des lettres, délaissées par des survivants au destin funeste, puis vous délecter de leurs contenus. Certaines d’entre elles susciteront alors en vous une émotion d’une intensité unique. Et cette profondeur et richesse du Background étonne, de même que le sens du détail et la mise en scène des décors de certaines maisons qui est saisissante et nous donne un aperçu de ce qui a pu se produire dans ce lieu maintenant désert.


Durant leurs tribulations, Joël et Ellie, qui représentent la dernière part d’humanité qui subsiste dans ce monde dévasté, développeront une relation filiale qui s’étoffera continuellement troublant le joueur par la profondeur des sentiments qu’ils véhiculent , nous nouant la gorge a de multiples reprises et manquant même de faire verser une petite larme suite à des cinématiques émouvantes au possible. Hélas cette jeune fille perdra peu à peu de sa candeur enfantine face a la violence crue que nous offre ce titre où nous sommes confrontés à différents ennemis. Premièrement des infectés et il en existe deux sortes: les runners, qui sont extrêmement rapides et coriaces, et les claqueurs qui eux sont infectés depuis plus longtemps. Ils sont aveugles et détectent les intrus au son qu’ils émettent. Gare! Si vous les approchez de trop près et qu’ils vous attrapent les chances de s’en en sortir sont de zéro, c’est le GAME OVER assuré. Ces ennemis donneront lieu à des phases de jeux d’une tension presque insoutenable. Dans des lieux lugubres remplis de runners, vous essayerez de contourner ces créatures sans faire de bruit et chaque craquement ou son provoquera des sueurs froides même aux joueurs les plus aguerris. Puis on se rend compte que les infectés ne sont pas les seuls ennemis. Il en reste et pas des moindres… Les autres survivants qui eux voudront vos vivres et attaqueront pour des raisons très diverses. Cette pléthore d’adversaires feront se dérouler des affrontements gores et d’une violence stupéfiante, notamment lors des corps à corps et des séquences d’étranglement.


Ce titre puise son inspirations dans divers œuvres tel que "28 jours plus tard" ou encore "The Walking Dead" ,mais la ou il se révèle intelligent c'est que ce n'est pas un pure plagiat, il innove en inventant ses propres infectés, qui sont contaminés par une sorte de champignon. On prendra alors plaisir a évoluer dans cette univers visuellement magnifique.


Indéniablement la titre à avoir pour tous les possesseurs de la ps3.Malgrés quelques bugs (tout de même peut fréquents) cette odyssée épique devant laquelle on restera subjugué même durant le générique de fin mérite un bon 19/20.Une Claque !

paul55
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Les meilleurs jeux Naughty Dog

Créée

le 19 oct. 2015

Critique lue 197 fois

paul55

Écrit par

Critique lue 197 fois

D'autres avis sur The Last of Us

The Last of Us
Lehane
10

Lettre à Ellie

Ça fait quatre jours, moins de quatre-vingt-seize heures, et je ne m'en suis toujours pas remise. Oui, j'ai peur, parce qu'il faut que j'écrive à quel point j'ai aimé The Last of Us. Je dois,...

le 26 août 2014

127 j'aime

41

The Last of Us
Vnr-Herzog
9

My first, my last, my everything.

Il y a parfois des jeux dont le statut dépasse le contenu et The Last of Us fait partie de ceux-là. Un studio réputé, une sortie sur les derniers mois d'une génération de console et surtout une...

le 13 févr. 2015

71 j'aime

10

The Last of Us
Erwan
10

« The Last of Us », il va y avoir des spores

Ellie n’a pas l’air dans son assiette. Il y a un truc qui cloche. Elle reste en retrait, un peu perdue. On aurait pu passer à côté, ne pas remarquer ce comportement étrange, mais après plus d’une...

le 4 juil. 2013

67 j'aime

7

Du même critique

L'Empereur
paul55
7

L'épopée lyrique de L'empereur.

N’ayant pas vu La Marche De L’Empereur, c’est totalement vierge que je pénètre dans la salle pour assister à la projection de L’empereur. Aussi vierge que cette terre antarctique recouverte d’une...

le 7 févr. 2017

5 j'aime

Masters of Sex
paul55
7

Une série sur les tabous des années 1960 :

Masters of Sex, malgré toutes ses qualités, est une série qui est restée relativement discrète depuis ses débuts. Malgré l’émergence d’une véritable mode « Séries » depuis quelques années, certaines...

le 25 juil. 2017

5 j'aime

Madame Bovary
paul55
4

MMe Bovary Critique par Paul55

Critique Mme Bovary : Lorsque défile le générique de fin de Mme Bovary, deux sentiments surgissent dans l’esprit du spectateur. Le premier est une certaine joie de voir enfin s’achever le film et le...

le 21 déc. 2015

5 j'aime