Ayant suivi les conseils d'un professeur de philosophie original et ouvert d'esprit, j'ai tenté moi-même l'aventure de Stanley. Je démarre donc, totalement étranger à ce jeu, me demandant ce qu'il peut bien me réserver et j'en ressort, au final, plutôt mitigé. Les défauts du jeu sont nombreux : durée de vie assez faible, gameplay limité, ambiance faible... Cependant, il convient de ne pas seulement juger le jeu pour ses problèmes et de justifier mon 5. Voici donc le point le plus fort du jeu : l'histoire du jeu, est comme me l'avait dit mon prof de philo, assez surprenante et intéressante. En effet, la critique faite aux jeux vidéos est bien menée et le style du narrateur qui nous fait comprendre que même dans les jeux ouverts (et les jeux qui proposent des choix plus généralement), le joueur doit suivre un paterne d'actions, au final scriptées à l'avance, est très appréciable. Les différents choix, tous bien écrits, nous montrent bien que peu importe les routes que l'on prend, la finalité reste la même, tout était écrit.
Au final s'il ne faut retenir qu'une chose de ce jeu, ce serait son excellente critique adressée aux nombreux jeux vidéos pédants se proclamant "open-world with many choices" soit disant laissant le contrôle au joueur alors que tout n'est qu'une illusion de liberté.