Dernier rappel

Tout d'abord je vous invite à relire ma critique sur Theatrythm Final fantasy premier du nom, sur lequel j'avais déjà passé des dizaines d'heures.
http://www.senscritique.com/jeuvideo/Theatrhythm_Final_Fantasy/critique/20720264

Il faut savoir que Final Fantasy ne se limite pas qu'à être une série de jeux vidéos. Final Fantasy c'est un ensemble d'univers fantastiques, magiques, qui a rythmé et façonné l'enfance de millions de personnes dans le monde, dont la mienne. Au delà des personnages et des histoires, ce qui fait la particularité de cette saga c'est avant tout sa bande son. Chaque épisode dispose de son propre registre musical, parfois très héroic fantasy, parfois plus mecha (surtout la période 6-7-8). Dans tous les cas, tous les fans seront d'accord, la saga n'aurait pas été la même sans le maître Nobuo Uematsu, compositeur principal d'une grande majorité des épisodes de la saga. Même si il est passé au second plan ces dernières années, il réussit quand même à laisser son empreinte sur les épisodes récents, tellement il a inspiré les autres compositeurs.
Après cette introduction de fanatique complet, passons donc au jeu.

Pour faire simple, et pour ne pas me répéter par rapport à mon autre critique que j'avais postée sur le premier jeu, je vais me concentrer sur ce qui a changé.
Après plus d'une centaine d'heures de jeu et 210 000 rythmia récoltée, que puis-je donc retenir de ce jeu ?

_Le premier point qu'il me semble évident, c'est le mode versus. D'emblée, les développeurs s'engouffrent dans la brèche majeure du premier opus, le multijoueurs. En effet, c'est la seule chose qui manquait, la possibilité de jouer à plusieurs. Ici, le mode versus nous permet de combattre d'autres joueurs (ou même une IA dans 4 niveaux de difficulté) sur des morceaux, avec la possibilité de corser le jeu en ajoutant de la difficulté, grâce aux EX-Bursts, qui font parfois ralentir ou accélerer par intermittence les notes, ou nous obligent à ne faire que des criticals; le tout en nous permettant aussi de jouer sur des morceaux classiques pour ceux qui préfèrent jouer normalement. Ce mode multijoueurs est une véritable réussite, et à mon avis justifie à lui seul d'acheter le jeu pour les fans, d'autant plus ceux déjà possesseurs du premier jeu.

_Le deuxième point est le nombre de morceaux par jeu. Dans le premier jeu, nous n'avions qu'un nombre très réduit de morceaux pour chaque épisode de la saga représenté, même si il était possible d'en débloquer de nouveaux au fil du jeu et via les DLC. Curtain Call nous accorde entre 5 et 14 morceaux par jeu, et ne se limite pas qu'aux épisodes principaux de la série puisque nous pouvons également noter la présence de Crystal Chronicles, les spin-offs, de FF7, mystic quest, tactics etc... avec encore et toujours des DLC si les gens le souhaitent.

_Le troisième point est le nombre de personnages, et la façon de les débloquer. Débloquer des personnages se fait toujours via les crystal shards, mais contrairement au premier jeu, un cristal représente plusieurs personnages que l'on peut débloquer une fois qu'on en a récolté un certain nombre. Ils sont plus faciles à avoir grâce aux quests medley, bien plus développés que les dark notes, et qui nous permettent de récolter plusieurs shards à la fois.(parfois 6 d'un coup, sachant qu'il en faut 8 pour débloquer un personnage !) Les personnages sont justement bien plus nombreux que dans le premier épisode, chaque jeu a ses représentants, et pour les fanatiques d'un seul jeu, pour certains d'entre eux vous avez la possibilité de vous faire une équipe complète avec les personnages de ce jeu.

Pour terminer, Curtain Call est une véritable pépite qui réussit à faire mieux que son prédécesseur, déjà fantastique, en nous offrant un énorme contenu musical qui fera rêver les fans, en reprenant les valeurs sûres du premier épisode et en les repensant d'une meilleure façon, et en ajoutant d'autres choses, comme son mode multijoueur ultra-attendu et nécessaire à ce genre de jeu.
Sur ce je vous laisse, j'ai encore 790 000 rythmia à récolter pour les 999 999 ! Je suis pas arrivé !