Après un second épisode qui aura marqué durablement les mémoires tant au niveau technique que de la mise en scène, c'est peu de le dire que cette suite (l'une des licences les plus fortes émergée sur cette génération console) était attendue au tournant.

Et on peut le dire tout de suite, Naughty Dog a réussi son pari et pousse le plaisir un cran plus haut!
Aventure plus resserrée, plus dense. Pas ou peu de temps mort dans la narration, pas de gunfight interminable pour rallonger la sauce artificiellement mais des combats plus relevé et sensiblement mieux orchestré que dans les épisodes précédents. Les séquences de plateformes toujours aussi agréables (malgré l'assistance continue) et des énigmes sympathiques font de cet Uncharted un cocktail toujours aussi réussi.

Le scénario intègre mieux l'élément surnaturel propre à la série et au final permet une meilleure fluidité de son déroulement. L'histoire justement, plus sobre, moins porté sur l'humour. Drake à vieilli et l'heure des choix de vie ont sonnés. Pour ceux qui on suivi la série depuis le début c'est une surprise très agréable que ce virage un peu plus sérieux et permet de voir les personnages évoluer psychologiquement.

La partie technique (très attendue) est à la hauteur, encore plus fin, plus précis dans les textures, les paysages sont sublimes. La mise en scène point fort de la série, toujours aussi spectaculaire laisse pantois devant la réussite de certaines scènes proprement stupéfiantes. Les animations contextuelles; la direction artistique et le souci du détail permanent dans chaque scène permet à Uncharted 3 de se trouver sans réelle concurrence sur console dans le domaine de la réalisation.
Mais plus que cela, c'est l'ambition de Naughty Dogs qui assome. Cette capacité à mener à bien (et le plus souvent pour la premiere fois) des scènes dantesques, véritable morceau de bravoure tant sur le plan technologique qu'artistique avec pour seul but pour de maximiser le plaisir manette en main. Car oui, Uncharted 3 est un jeu qui s'avale vite, voracement, la bouche ouverte, la langue pendante devant une aventure rythmée de main de maître. Alors certes moins de 10h sans forcer en mode normal cela pourra paraitre court mais au vu de l'expérience globale on ne peut que tirer un coup de chapeau au développeur.
fayavince
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le 2 nov. 2011

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fayavince

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