Après avoir pris mon pied sur Wolfenstein: The New Order, retrouvant par là des sensation de jeu dignes de la fin des années 90 et du début des années 2000, Bethesda offre un petit préquel à cette histoire avec Wolfenstein: The Old Blood. Inutile que je comptais bien replonger de sitôt aux commandes de B.J. Blazcowikz.
Pour 20 euros à la sortie du jeu, on en a vraiment pour son argent. Le jeu se termine, très calmement, en cinq petite heures. Il faut aussi reconnaître qu'avec si peu de temps de jeu, le scénario en a quelque peu pâti. Ce n'est pas aussi travaillé que le précédemment cité mais qu'importe, on trouve des qualités bien ailleurs.
C'est avec plaisir que le nostalgique que je suis a retrouvé à nouveau le château de Wolfenstein et l'ambiance zombie qui se dégage dans la seconde moitié du jeu. Bref, retour à du old-school où l'on va défourailler du nazi à tout va, vivant ou mort. Bref, le paranormal est de retour est c'est une très bonne chose.
Assumant parfaitement son côté bourrin, le héros lorgne, comme j'ai pu le lire ailleurs et je le rejoins, vers Duke Nukem au niveau charisme et répliques. Et puis ressentir des sensations de jeu à l'ancienne, avec notamment le choix où non d'y aller en tuant à tout-va où en éliminant d'abord de manière furtive les officiers qui peuvent alerter les renforts offrent donc des sensations différentes pour le gamer. On est bien loin du script à-tout-va d'un CoD.
Bref, concrètement avec le recul, ça a perdu sur le scénario mais le ressenti et le plaisir est toujours intact, avec une pointe de nostalgie. Pour 20 euros et cinq heures de plaisir bourrin, le jeu remplit parfaitement son rôle.