Oh my swirls !

Quelques points avant d’aborder cette critique que je tiens à clarifier afin de dissiper tout mal entendu.

• Je refuse de prendre part à cette gué-guerre entre l’univers crée par
  Level 5 et celui qu’on connaît tous de GameFreaks.
  
  • Donc, ne comparons pas ce qui n’est pas comparable, donc laissons les Pocket Monsters tranquilles, et concentrons-nous sur la magie des Yokai je vous prie.
  
  
  • Oubliez vos préjugés du genre « ah encore un jeu pour gamins »
  
  
  • Cette critique peut annoncer des spoils de l’animé, mais ils seront cachés si vous le suivez.
  
  
  • J’espère que vous avez le temps parce que cette critique s’annonce aussi longue que… fin bref

Introduction sivouplé !

Imaginez-vous dans un monde où vos objets disparaîtraient sans raison. Un monde où le temps basculerait d’un seul coup du soleil à une pluie torrentielle. Un monde où vous, jeune enfant de 10 ans êtes confronté à la plus grande des forces maléfiques. Non vous ne résidez pas dans un pays tropical et n’êtes pas en proie à des pathologies psychologiques sévères. Vous venez juste d’entrer dans le monde des Yokai.

M’étant déjà familiarisée avec Level 5 par le biais de la saga Professeur Layton et par l’anime de Yokai Watch, c’est donc à corps perdu que je me suis lancée dans l’aventure Yokai.
Je n’ai pas fait le premier jeu, car je ne le pensais pas sorti en France, donc j’ai directement attaqué avec le deuxième opus de la saga et sa version Fantômes Bouffis.
Yokai Watch, c’est un monde basé sur notre vie quotidienne où certaines forces plus fortes que nous, interagissent avec notre mobilier et en profitent pour semer la pagaille dans notre existence.
Dans ce jeu vous incarnez suivant votre sexe « Nathan » ou « Cathy » (désolée pour les personnes non binaires ! ) et vous vous baladez dans un monde magique afin de remplir votre collection d’amis fantomatiques. Vous résolvez des quêtes plus ou moins importantes au fil rouge afin de gagner plein d’XP pour vos camarades, et des items pour vous en faire plein d’autres.

Si vous n’êtes toujours pas satisfaits de la nouveauté qu’offre ce RPG, laissez-moi estomper vos doutes avec quelques points spécifiques.
Tout d’abord, la grande nouveauté réside dans l’ergonomie de ce jeu qui est parfaitement adaptée pour la 3DS. Vous vous dirigez avec le pad circulaire, activez/désactivez votre radar à Yokai avec la croix directionnelle et ou les boutons et idem pour la bicyclette. La map en open-world est vraiment agréable à parcourir. La navigation est donc un plaisir. Puis un truc non négligeable, les PNJ ont vraiment l’air d’être vivants et parcourent la map naturellement ce qui rend le jeu plus réaliste.

En ce qui concerne les phases de combat, on est loin de spammer le même bouton, et on doit sans cesse évaluer la situation afin de mettre à profit notre équipe. On bascule alors entre les diverses fonctions que nous propose le mode combat entre les attaques qui envoient de la patate, la fonction « Viser » pour tout envoyer sur une seule victime, « Purifier » pour désenvoûter vos Yokai atteints par les sorts des ennemis, et la fameuse fonction Item qui permet de donner à manger à vos ennemis pour les acheter, mais aussi à vos compagnons pour restaurer leur HPs.
Ici, on laisse tomber le 1VS1 au profit des meutes ce qui peut être un avantage pour farmer, mais reste un défaut lorsqu’il s’agit de devenir ami avec un Yokai sur les 3. Petit plus à ajouter, la façon de changer de Yokai est vraiment agréable.

Pour l’histoire en général, elle se propose sous forme de quêtes comme précédemment énoncé. Celles ci sont répertoriées en trois catégories :

• Les nécessaires afin de faire évoluer l’histoire et passer d’un
  chapitre à l’autre.
  
  • Les secondaires : qui apparaissent au fur et à
    mesure de l’histoire mais une fois activées peuvent être complétées
    plus tard (ce que je ne conseille pas, car c’est un peu décevant
    d’achever des quêtes rapportant 20xp avec des Yokai lvl 40.).


• La troisième catégorie est composée de quêtes redondantes, elles
  permettent au joueur d’être effectuées plusieurs fois d’affilée afin
  de farmer, mais je pense que ce n’est pas un très bon plan non plus.

Toutefois, lorsque l’on bloque quelque part c’est une opportunité pour se changer les idées et de revenir à la quête principale plus tard.
L’horloge interne au jeu alterne entre les différentes phases de la journée, mais aussi alterne entre différents temps (pluie, soleil etc.) Le petit plus de cette dernière est qu’il est possible de sauter des moments de la journée, tout simplement en allant se coucher.
Le mode Terreur jouable pendant la nuit uniquement est vraiment un bon moyen de gagner de l’XP facilement.

Pour ceux qui pensent que Yokai Watch est un « jeu pour les enfants », je tenais à préciser qu’il y a des caractéristiques qui font que ce jeu peut être aussi pour un public pour âgé. Tout d’abord, parlons de la difficulté, les combats peuvent être compliqués si on ne joue pas stratégie (Comme moi). Et peuvent parfois durer une éternité, sans possibilité de sauvegarder sa partie, je ne pense pas qu’un enfant aurait la patience de atteler à une telle tâche. Plusieurs phases du jeu semblent aussi être compliquées pour un jeune public, comme la fusion de certains Yokai avec des objets afin de les faire évoluer (même moi j'ai pas encore tout pris en main). De plus certaines blagues sont assez limite dans la mesure où on est un adulte doté de second degré et comprenant les sous-entendus (une racaille m’a offert une batte de baseball lors d’un voyage en train, un pervers en imper' m’a refilé un bouquin dans ce même train et un homme m’a fait faire passer une boite mystérieuse d’une ville à l’autre et a menacé de me tuer si j’essayais de l’ouvrir !) . Sans parler de certains Yokai qui pourraient ficher une frousse bleue à vos bambins. (Cc le Boss Final)
Et en plus, Level 5 nous fait le plaisir de nous mettre quelques références emblématiques japonaises que un jeune enfant occidental ne comprendrait pas. Personnellement ça m’a fait plaisir de voir une petite référence à Taiko no Tatsujin, Kumamon, et j’ai hurlé en voyant que je pouvais acheter des Sakuma Drops (oui il m’en faut peu.).

En ce qui concerne les points négatifs, je n’en trouve pas de gros problèmes majeurs même si le début du jeu est assez difficile : Argent difficile à gagner, multiples aller-retours inutiles pour les quêtes à PIED lorsque l’on a pas la possibilité de se téléporter avec « Triptic-tac » (aka Miradox, non je ne parlerais pas des noms). La phase chasse et pêche ne m’a pas intéressée vu que j’ai déjà tout l’encyclopédie d’ACNL à compléter même si elle permet d’obtenir des items qui ont l’air géniaux. Et les voyages en train une fois l’effet de la nouveauté passée deviennent juste ennuyants.
Et les parties de cache-caches récurrentes sont vraiment une phase que je déteste mais pas nécessaires. Quand je dis récurrentes, entendez par la, qu’on dirait que c’est un sport national chez Level 5. Surtout, ne vous découragez pas si vous arrivez pas à attraper certains Yokai, ceux ci seront plus faciles à attraper une fois que votre montre sera au rang supérieur ou à la fin du jeu (du moins ca reste mon impression...)

Malgré ces quelques zones d’ombres qui s’estompent au fur et à mesure de la progression du joueur les fans de la série ne seront pas déçus. Yokai Watch 2 regorge de pleins de magnifiques surprises en reprenant le spin-off de Komasan voyageant afin de découvrir le monde en dehors de son village natal, mais aussi en reprenant des épisodes de la série comme l’histoire de Jibanyan mais aussi celle de .Sabrille et Sabruine qui continuent toujours d’étouffer le monde avec leur amour.

Yokai Watch, c’est un peu une deuxième enfance que m’offre ma nièce de 5 ans. Ayant voulu l’initier sans succès à certaines séries sans franchement beaucoup de succès (Adventure Time, Poképiiiiiib) Je me suis donc tournée vers Yokai Watch afin d’établir un contact avec cette dernière (Ce qui est extrêmement compliqué quand celle ci est une princesse Disney et que vous êtes une punk à chien)
En plus, cela m’a permis de découvrir un peu plus le folklore japonais car certaines créatures visibles dans cette franchise font vraiment partie de ce dernier. Par la suite, je me suis même décidé à acheter un Dictionnaire des Yokai, tellement cet univers est intéressant, vaste et farfelu.

C’est donc avec ce jeu magique que le cycle « Mayu 0 vie sociale » se termine, cependant, je pense continuer à rajouter quelques éléments à la biographie majestueuse de mes Sims.

Moxie !