Animaniacs
6.3
Animaniacs

Jeu de Konami (1994Mega Drive)

En 1993, les Animaniacs débarquent sur la FOX et provoquent un véritable raz-de-marée. Encore une fois, ce ne sont pas des héros Disney qui connaissent un franc succès. Rapidement, ils sont déclinés sur console et on les retrouve sur Megadrive dans un soft qui en a marqué plus d’un. Je ne vois vraiment pas pourquoi.


Yakko, Wakko et Dot sont trois frères et sœurs Warner. Tout le monde connaît leur histoire. Ils sont enfermés dans le château d’eau de la Warner et s’en échappent pour vivre des aventures loufoques en tout genre. Les plus attentifs les auront aperçus dans les films «Space Jam», «Les Looney Toons passent à l’action» ou «Qui veut la peau de Roger Rabbit». Très charismatiques, nos trois héros vont donc vivre leur expérience sur la console la plus populaire de SEGA. Comme à leur habitude, ils s’échappent de leur château d’eau pour une nouvelle aventure. Ils souhaitent monter leur propre affaire, un peu comme la Warner, pour gagner leur vie. Mais ils manquent cruellement d’objets en rapport avec le cinéma ou le spectacle. Rien de plus simple, il suffit de pénétrer les studios au nez et à la barbe des gardiens afin de trouver les babioles de leurs rêves.



Voici l’heure des Animaniacs !



Avant toute chose, il faut laisser l’introduction du jeu, principalement destiné aux enfants. Les Animaniacs nous expliquent ce qu’est un jeu vidéo, le clin d’œil est sympa. L’histoire, vous la connaissez, maintenant, place au jeu. Vous évoluez avec les trois malins et pouvez diriger celui que vous voulez en changeant à n’importe quel moment. Chacun à ses particularités et est utile à un moment ou à un autre dans chaque niveau. Yakko, le plus âgé, le plus mature est équipé d’une raquette avec une balle attachée et se montre utile en poussant ou tirant des caisses, pour accéder à des plates-formes supérieures. Wakko, avec sa casquette, peut donner des coups de marteaux, servant notamment à allumer des mèches pour faire exploser des bombes. Si vous aussi, vous ne comprenez pas la logique là-dedans, vous pouvez rejoindre l’ADCQNCPLCDW (l’Association De Ceux Qui Ne Comprennent Pas Le Coup De Wakko), l’adhésion est gratuite en échange d’un chèque de 500 dollars canadiens ou de votre petite sœur. Pour terminer, Dot, la petite sœur, envoie des bisous qui paralysent les ennemis. Truc de fou.



On a disjoncté un max !



Vous avez au départ quatre niveaux au choix. Ce sont des lieux de tournage de films évidemment parodiés. Ainsi, vous irez à la recherche du chapeau du film «Panique dans la jungle», vous baladerez dans «La guerre des Toiles», sans oublier «Le grand, le sot et la jolie» ou encore «Crier ou ne pas crier». Là aussi, des petites allusions amusantes. Bien heureusement, les niveaux sont assez variés et l’évolution est plutôt rapide, mais pas si facile. Il suffit de faire preuve de prudence et vous parviendrez à vos fins sans trop sourciller. L’évolution au sien de chaque niveau reste la même. La difficulté va crescendo et à l’issue de plusieurs tableaux, vous affrontez un gardien comme boss pour remporter l’objet désiré. Bon, c’est rigolo mais le jeu présente certaines lacunes. La musique tout d’abord, elle m’a rapidement gonflé. Également des niveaux souvent mal agencés et des tableaux trop courts, avec trois plates-formes à sauter et puis basta. La difficulté est parfois déroutante, on ne comprend pas trop ce que l’on doit faire. Hormis ça, le jeu offre une réelle variété de décors et la possibilité de switcher entre chacun des trois héros permet de ne pas se lasser. En même temps, c’est un attrape-couillon puisqu’on est forcément obligé de switcher pour avancer dans le jeu.


Animaniacs est un jeu de plate-forme rigolo destiné aux enfants mais aussi aux plus grands qui veulent s’amuser le temps d’un après midi. Mis à part quelques défauts, le fun est au rendez-vous et il est évident qu’il faut apprécier un minimum l’univers de ces Animaniacs pour se divertir. Après, si vous n’aimez pas leur univers et que vous jouez quand même au jeu, je ne peux rien pour vous.

RobinBeaugendre
7
Écrit par

Créée

le 18 juin 2016

Critique lue 162 fois

Robin Masters

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