Assassin's Creed: Brotherhood
7.2
Assassin's Creed: Brotherhood

Jeu de Ubisoft Montréal et Ubisoft (2010PlayStation 3)

La nouvelle formule scientifique élaborée par de Vinci : "ACB > AC2".

-------- Les +
- On reprend là où Assassin's Creed II s'est arrêté : le plaisir de poursuivre l'histoire d'Ezio en marge de celle de Desmond et de prolonger son aventure en Italie à l'époque de la Renaissance est très agréable.
- Une mise en scène de haut vol : le premier chapitre est à ce titre plus impressionnant que tout ce que l'on a pu voir dans les opus précédents.
- Un humour plus présent et plus fin. Dixit les paroles de Desmond lorsqu'il s'adresse à la statue d'Altaïr, pour citer un exemple.
- Les objectifs de réussite des mémoires pour une synchronisation totale, un challenge supplémentaire toujours appréciable.
- La possibilité de voir les plumes et les drapeaux sur sa carte / boussole, grâce à la vision d'aigle qui acquiert enfin une véritable utilité ou via l'achat de cartes chez le marchand d'art, évitant d'avoir à utiliser les solutions sur internet (et de perdre un temps fou) pour traquer celles et ceux nous manquant.
- Le gameplay des phases de combat d'AC2 légèrement améliorée et bien plus dynamique grâce à la possibilité d'exécuter de longues séries d'assassinat et de donner un coup fatal à une cible B sitôt la cible A éliminée.
- Les missions en réalité virtuelle, toujours sympathique pour acquérir ou perfectionner les nombreux mouvements d'Ezio. Avec ce petit plus qui nous permet d'enregistrer des records et de comparer ses scores à ceux de nos amis.
- L'ajout des zones d'influence ennemies et des capitaines à assassiner, rendant la chasse aux points d'observation un brin plus passionnante.
- Le level design des repères de Romulus, bien meilleurs que celui des tombeaux d'AC2.
- Les tunnels, véritable gain de temps précieux lorsque l'on fouille Rome de fond en comble.
- La chasse aux engins de Leonard de Vinci, offrant quatre missions particulièrement savoureuses et ô combien riches dans leur construction.
- La référence (l'hommage ?) à Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick dans le repère de Romulus au Colisée.
- Des quêtes annexes et objectifs de guilde en pagaille : de quoi pleinement occuper le joueur à côté de la quête principale.
- Le premier Assassin's Creed avec un mode multijoueur, d'autant qu'il est loin d'être là pour jouer les tapisseries de luxe.
- Ezio, tout simplement : le personnage est attachant et bien développé, d'autant que les missions liées à Cristina et au passé d'Ezio (événements s'étant déroulés durant AC2, en fait) permettent de l'approfondir davantage pour notre plus grand bonheur.
- La possibilité de recruter et de former des assassins venant pour prêter main forte grâce à la touche L2.
- Une plus grande diversité dans les objectifs de mission qu'auparavant.
- L'aspect infiltration à la Hitman (déguisement, infiltration, recherche de cible, filature, etc.) bien plus mis en avant qu'il ne l'a jamais été, pour notre plus grand plaisir.
- Toujours ce plaisir de voir évoluer l'histoire de Desmond à travers des faits historiques réels.

-------- Les -
- Le level design de Rome, moins poussé et pas toujours très inspiré vis-à-vis du gameplay des Assassin's Creed.
- Quelques problèmes d'ordre technique, à commencer par des temps de chargement longuets, l'aliasing très marqué ou des freezes occasionnels mais intempestifs d'une poignée de secondes.
- Le fameux bug des trophées, bien gavant lorsque cela arrive.
- Encore et toujours ces doubles lames bien trop puissantes et ôtant beaucoup à l'aspect "actionner" de la série.
- Les énigmes des failles, relativement insipides et bien moins intéressantes que celles d'AC2.
- Le free run, toujours imparfait et nécessitant encore quelques retouches afin d'éviter qu'Ezio s'accroche n'importe où et saute là où on ne le souhaite guère.
- La galère perpétuelle à se décrocher aisément d'un rebord quand bien même on mitraille la touche rond : ce délai d'attente vous obligeant à patienter une bonne seconde avant d'appuyer sur la commande pour la voir se valider sans problème peut très vite devenir stressant lorsqu'on est en pleine course-poursuite ou course contre la montre.
- Toujours ces problèmes d'IA, des soldats vous attaquant parfois sans véritable raison tandis que d'autres ne bougeant pas un poil de moustache quand bien même vous trucidez un de leur pote sous leurs yeux.
- Le développement des assassins que l'on recrute aurait pu (et aurait mérité d')être plus poussé.
- Une fin qui dans le déroulé de l'histoire arrive un peu vite et sent légèrement le bâclé.
Kelemvor

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