Le jeu s'essoufle à vouloir suivre la vie de la caricature de personnage qu'est Ezio Auditore: un stéréotype de l'Italien sympa, qui prends son temps à aider son prochain et à porter des caisses. Le jeu est une merveille, mais on a vraiment du mal à comprendre que nous dirigeons un ASSASSIN.
A trop vouloir structurer les personnages en gentil/ méchant (Chiésaré est LE méchant, celui que l'on ne doit pas aimer, la preuve: il aime sa soeur, quelle honte, vite, tuons-le), le jeu s'oppose de plus en plus au premier épisode, là où celui-ci excellait à ce niveau, où Altaïr avait une personnalité, se questionnait à chaque assassinat, et où les développeurs avait pris soin de ne pas faire l'erreur de créer des rivaux insensés et illogiques.

Maintenant le gameplay:
Idem que le scénario: le casual est passé par là. Les nouvelles actions sont le plagiat d'un Rambo, afin de satisfaire Bryan qui tient à ce que le héro qu'il contrôle soit surhumain, qu'importe le réalisme ou l'infiltration: Ezio, qui en avait marre de tenir ses armes lourdes à la main, décide de les balancer. En ajoutant à cela la déconcertante facilité de l'opus (Bryan en avait marre de contrer plusieurs fois pour tuer un seul bonhomme, maintenant il lui suffit de marteler le bouton d'attaque pour tuer tout le monde, c'est bien plus rigolo).


Alors certes, le mode multijoueur est un grand changement,auquel on peut louer la création d'un score qui valorise les assassinats discrets, mais qui confirme la triste entrée de la série dans les jeux simplistes.
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le 18 avr. 2011

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