Le jeu de baston et de gestion

Aztez est un brawler (jeu de combat) qui est saupoudré d’une couche de stratégieet ce jeu semble être passé complètement sous les radars et je trouve ce fait absolument décevant et déconcertant et déprimant et mortellement ahurissant.

“T’en fais pas un peu trop? On s’en fou de tes jeux obscurs de toute manière.”

Je sais que les gens aiment leur zones de confort mais quand même, il y a des jeux qui méritent le coup d’oeil et celui-ci en fait partie.

Les graphismes sont quasiment monochromes, franchement stylé, quoiqu’un peu triste, morne si vos sessions de jeu s’étendent. Le design des ennemis, tout en formes géométriques est suffisamment varié pour distinguer les ennemis, encore que dans les mêlées intenses, il devient compliqué de distinguer jacques de george. Et pourtant, il est très important de distinguer chaque ennemis car ils ont chacun des attaques différentes.
Le jeu se présente sous la forme d’un plateau de jeu généré aléatoirement à chaque partie et d’une arène en 2 D lors des missions où il faut triompher des ennemis pour gagner.

La première phase : le plateau, avec des villes qui vous rapportent des ressources, ces ressources servent à recruter des agents qui sont au nombre de 4 et dont le coût d’utilisation augmente à chaque utilisation: le princesse qui vous permet d’acquérir des villes neutres, le militaire qui répriment les rébellions, le conjureur qui vous permet d’acquérir deux objets et le 4ème qui empêche une ville de se révolter.

On choisit ensuite une mission parmis un poule de missions aléatoire, chaque mission est un combat qui rapporte une récompense (vie en plus, ressources, objets, empêchement d’un événement dramatique, comme la sécheresse qui réduit le gain de ressources par exemple). Si la mission rate, une vie en moins, si plus de vie, fin de partie.

L’objectif de cette partie du jeu est de consolider votre position en amassant vos ressources, empêcher les révoltes, convaincre des villes de vous rejoindre pour vous préparer à l’attaque espagnole qui arrive un bon nombre de tours plus tard. Changer l’histoire est votre destin.

Cette partie du jeu est très superficielle, finalement, il faut juste gérer les agents, choisir une mission, se faire un bon stack d’objets. Néanmoins, elle est prenante, il y a toujours un événement qui vient vous emmerder, une révolte qui s’étend dans le sud, une sécheresse qu’il faut éliminer…, simple mais prenant.

Le coeur du jeu, ce sont les missions de combats : les combats sont dignes des brawlers: nombreux coups, combinaisons, sauts, plongées, envois dans les airs, les développeurs sont fans de jeux de combats et ça se sent. Cela dit, le tutorial est mal branlé, il vous balance la trentaine de coups à faire à la suite, aucune chance que vous les reteniez tous ou même que vous ayez l'opportunité de les employer. Dommage.
L’objectif est de tuer un certain nombre d’ennemis en 2 minutes, les ennemis sont variés, nombreux, vicieux et agressifs, les combats sont difficiles et demande une grande attention, d’autant que la mort est punitive, les vies sont rares et quand y en a plus, c’est fini.

Jeu rapide, amusant dans sa phase “tactique”, passionnant dans ses phases de combats, elles me rappellent Dishwasher.
Le jeu est accompagné d’une bande son de très bonne facture, dynamique et agréable quoiqu’un poil répétitive.

Le jeu propose des unlocks en réussissant certaines missions, ainsi qu’un mode arène classique. La durée d’une partie n’excède pas l’heure me semble-il quoique je ne sois pas arrivé très loin pour l’instant. Cela dit, le jeu a une bonne replay value grâce au côté procédural.

Un bon petit jeu d’action pour les fan de brawlers avec un côté survie contre des éléments qui vous en veulent en continu.