Quand on veut bien parler d'un persnnage dans un art ciblé, il faut revenir aux origines du mythe. Bon, on n'a ni le temps ni la place de le faire, alors ce qu'on va faire, c'est qu'on va revenir à ses premiers pas dans les consoles de salon type "Playstation". Et là, c'est dur, faut le dire. Pourquoi? Parce que quand on est fan d'un personnage etqu'on commence par un jeu comme ça, autant t'avouer que ça casse le moral.
Mais bon, c'est pas grave, on va quand même lui taper dans la gueule, à s'batârd. Concrètement, je me suis pas senti floué quand j'y ai joué : le truc est vieux, alors c'est normal qu'il soit comme ça. Globalement, c'est quand même moche, c'est sûr, même pour les années 2000. Après, j'ai pas encore beaucoup de points de comparaison, si ce n'est le magnifique "Super Mario 64", l'un des plus jeux auxquels j'ai pu jouer sur cette génération de consoles.
Alors oui, ce jeu est moche, mais sur la PS1 y'avait vraiment pire, à l'époque. Et puis pour ce qui est des cinématiques, je ne sais pas si l'on peut dire que c'est bâclé, mais comme j'en ai complètement rien à foutre qu'on me l'interdise, alors oui, c'est bâclé. T'auras droit à deux, trois, voire quatre images par cinématiques, avec des dialogues simples et simplets.
Des graphismes tirés de la série, c'est à préciser. Ce qui signifie bien que les mecs n'ont pas même pris le temps, et la peine d'inventer quelque chose. Ouah, de grands artistes, ces gars ... Ces gars ne sont pas plus fort que toi. Haha. Et puis, l'animation est vraiment à la ramasse, surtout lors des combats. Le jeu est visuellement très limité. Le comble, quand même ...
En vrai, les décors ont tous la même gueule. De même pour les ennemis qu'on doit roster sévère. Et pour ce qui est des combats, c'est pas bien varié, ni guère intéressant : on fait clairement un bond de dix ans dans le passé. Voilà, le surkiff quoi. Le scénario n'a rien de passionnant, lui non plus : ça reprend trait pour trait l'action du premier sans aucun checkpoint, nous refaisant vivre ce qu'on a déja vu. Le summum de la flémardise.
Et puis, tout ce qu'on fait est tellement répétitif, le titre se révéle tellement limité que le truc devient vite lassant, gavant. En gros, on y joue un peu, puis on s'arrête, parce qu'il faut bien le dire, le titre ne propose pas grand chose de neuf. De l'usé jusqu'à la corde. Seulement, la corde a lâché, et Batman a connu la plus grande chute de sa carrière, "The Knightfall".