Batman Returns
6.1
Batman Returns

Jeu de Aspect Co. et Sega (1992Game Gear)

L’homme chauve-souris. Ridicule, en tout cas en français. Car dans la langue de Elton John, c’est carrément la classe. Personnage de comics datant de 1939 (l’un des plus anciens), Batman est l’un des héros les plus adaptés et c’est tout à fait normal, puisque c’est l’un des meilleurs.


Batman, c’est un comics. Ce sont aussi des films de Tim Burton pour les mieux réalisés. Après le premier volet mettant notre héros aux prises avec le Joker, il y a du fil à retordre dans Batman Returns (ou «Batman, le défi» chez nous). Le Pingouin fait son apparition, il compte bien devenir le plus riche de Gotham City, il fait soupçonner Batman d’un mystérieux meurtre, et la jolie et féline Catwoman, ramenée à la vie par les chats suite à son assassinat sauvage vient se mêler à cette joute car elle veut sa vengeance. Un gros bordel. Cette adaptation reprend donc tout ce qu’on peut attendre d’un Batman: de l’action, des renversements, de la justice au final. Nous verrons.



C’est pas un zoo ici, merde !



Dans tout ce grand n’importe quoi, le but est d’aider Bruce Wayne dans son déguisement en latex-caoutchouc-plastique pas très flexible à progresser pour faire régner la justice. Comme tout bon jeu d’époque, on évolue en 2D dans des décors assez détaillés et moyennement colorés, à l’image d’une ville la nuit. En plein dans la plate-forme classique, Batman est équipé d’un grappin lui permettant de se balancer, de grimper un peu partout où cela est faisable, et il possède également un boomerang utilisable de trois manières: une longue portée pour une faible puissance, une portée et une puissance standards, ainsi qu’un courte portée mais une grosse puissance, très pratique contre les boss de fin de stage. Ce n’est pas tout puisque notre super héros possède un coup spécial, celui de la Batmobile qui a pour effet d’éliminer tout présence nocive et ennemie à l’écran. Un gameplay assez instinctif mais une certaine lenteur des déplacements rendant nos réflexes superflus.



Et il est où Robin ?



La progression se fait tout naturellement. Pour chaque stage, on doit choisir la Route 1 ou la 2, l’une étant plus difficile que l’autre (mais on ne sait laquelle) pour nous amener au boss de fin de niveau, après plusieurs tableaux. Vous en rencontrerez des plus costauds que d’autre, notamment Catwoman et des moins connus. C’est bien joli tout ça mais venir à bout du jeu est un sacré défi (aha) tant la difficulté est élevée. Un petit paquet d’heures sera nécessaire au joueur non averti ou non habitué. Pour l’époque, ce jeu est une petite bombe, tant graphiquement que techniquement et le succès remporté était mérité. Preuve en est qu’énormément de joueurs s’en souviennent encore.


Un excellent jeu de plate-forme bien réalisé, très prenant, complet techniquement et visuellement mais malheureusement très difficile et des déplacements lents qui empêchent l’action de se dynamiser davantage.

RobinBeaugendre
8
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le 18 juin 2016

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Robin Masters

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