Femme fatale.

Bayonetta, jeu sorti en 2009, tenait une solide place dans ma liste de jeux à faire. C’est désormais chose faite, et une unique impression ressort de ce jeu : Pourquoi ai-je attendu si longtemps ?

Beat’em all déjanté, Bayonetta se paye une durée de vie plutôt correcte pour ce genre ( ayant mis près de 11h à le faire en ligne droite en normal, pour comparaison, DmC était fini en 6h30 et Lords of Shadow en 9h), son scénario se veut assez classique au final, mais néanmoins plaisant à suivre, riche en référence et surtout en humour. Et on ne parle pas de quelques blagounettes par-ci, par-là, mais bien d’une véritable ode au n’importe quoi, l’héroïne étant plus allumée que n’importe qui et ce, pour notre plus grand plaisir.

Si cet humour est une touche particulièrement plaisante, il en est de même pour ce gameplay à fleur de peau, cette sensation incroyable quand l’on arrive à placer ses combos et ses enchaînements et à maintenir le rythme. Fluide, dynamique et incroyablement réactif, le jeu se prend en main assez facilement et plus la progression se fait et que le nombre de technique augmente, plus on se plait à trancher et littéralement atomiser ses adversaires. Les quelques attaques sadiques, provoquées par des QTE et un presse bouton intensif ne sont pas de trop et s’imbrique parfaitement. Pour faire simple, une fois dans le « move », c’est que du bonheur.

La bande son supporte parfaitement le jeu, alternant les musiques épiques, les rythmiques endiablés et une reprise électro de Fly me to the moon qui, pour ma part, a su opérer son charme (bien que revenant peut-être un poil trop souvent). Il en va de même pour l’animation HD et les graphismes qui, malgré leur âge, restent magnifiques et pour quelques passages, de haute volée ( je pense notamment aux combats de boss titanesques qui en mettent plein la vue.).

Voilà un beat’em all que je ne vais pas hésiter à refaire encore et encore jusqu’à en avoir épuisé toutes les ressources. Une véritable œuvre de collection pour les joueurs, pour peu que l’on se laisse porter par cette héroine haute en couleur et son univers complétement décalé. Bayonetta est ma nouvelle idole féminine vidéoludique et sur ces paroles prêchant le culte de la sorcière, je ne peux que vous recommander le jeu.