Beyond Good & Evil
7.9
Beyond Good & Evil

Jeu de Ubisoft Montpellier, Michel Ancel et Ubisoft (2003 · PlayStation 2)

Quand je l'ai acheté, je m'attendais à un Jak & Daxter-like. Finalement, si l'on retrouve dans Beyond Good & Evil certains éléments de cette excellente série (courses, open world, quêtes secondaires, etc...), ce sont deux expériences bien distinctes.
BG&E n'est pas un GTA-like, ni un jeu d'action, ni un jeu de course et encore moins un jeu de plateforme.
En fait, BG&E est un peu indéfinissable. C'est une grande aventure, mêlant avec habileté plusieurs styles de gameplay , passant aisément de l'exploration, aux énigmes, du combat à l'infiltration. Jade est très maniable et les phases se déroulant avec un partenaire sont intuitives.
Le scénario est plutôt intéressant, même s'il ne déborde pas d'originalité. Heureusement, les personnages, tous sympathiques et déjantés, sont là pour rattraper le coup
En revanche, la vraie surprise pour moi est l'exploration. Quand j'ai vu la taille d'Hillys, je me suis dit que j'allais vite en faire le tour, que c'était quand même bien moins vaste qu'Abriville dans Jak 2. En effet, Hillys n'est pas grande, mais elle regorge de recoins à visiter, de défis à relever et de trésors à trouver. La quête des perles devient donc passionnante et il sera donc tentant de se lancer dans la quête du 100%.
La bande-on n'est pas en reste. Les musiques sont absolument géniale, il y en a pour tous les goûts (reggae, rock, orchestrale, hispanique, etc...). Quant aux doublages, ils sont parfaits et les dialogues arrivent à passer du dramatique au comique sans perdre leur crédibilité. Certaines répliques sont même franchement drôles ("Un esprit sain dans un porcin")
Sincèrement, j'ai du mal trouver quelque chose à reprocher à Beyond Good & Evil. Peut-être sa caméra, parfois capricieuse, ou sa durée de vie correcte mais sans plus, ou encore ses boss bien trop simples qui ne font office que de figurant.
Voilà, Beyond Good & Evil prouve une fois encore le charme de la french touch et le savoir-faire français. Et évidemment, merci à Michel Ancel, qui a su rester fidèle à lui-même pour nous nous offrir un chef-d'œuvre intemporel.

Créée

le 11 oct. 2013

Critique lue 552 fois

TheOctagon

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