La suite de mes aventures chez Disney Interactive Studios se prolonge dans un autre jeu d'Avalanche Software, après Cars 2, me voici parti pour Bienvenue chez les Robinson !


Le jeu commence et on est tout de suite dans l'action, Wilbur doit s'enfuir d'un temple sorti tout droit de Deadfall Adventures, la moindre entrée dans une pièce active un piège mortel. J'imagine bien qu'à l'époque, ça doit en dissuader plus d'un.
De retour dans le futur, Wilbur cherche à retourner dans le passé pour y faire d'autres photos de célébrités du passé. Évidemment, quand il va voir le garage, il semblerait que sa mère l'attend pour lui donner la plus longue corvée au monde, trouver qui a changé le mot de passe du garage.
Ce qui aurait pu sembler facile et rapide pour amorcer le début de l'histoire, va lancer une quête qui suit une autre quête, puis une autre, et ensuite une autre. Tout ça pour qu'on rencontre tous les membres de la famille qu'on ne verra plus pour le reste du jeu. Je rappelle que le jeu s'appelle "Rencontrer les Robinson"... Et non, "Oubliez les Robinson !" Ai-je dit les Robinson ? Qu'est ce que je raconte, certains membres ont disparu puisque leurs doubleurs n'ont pas pu être embauchés pour prendre la suite. Par contre, j'espère que je verrai le majordome Vendredi....


Tel un conte africain, on va me demander de parler à mon cousin, cependant, ce dernier n'en sait rien et va me recommander d'aller chercher le transmogriffeur. Ensuite, je dois aller voir le grand-père, il n'en sait rien mais il a un petit problème de dentier. Après ça, je dois trouver le livreur de pizza mais ce dernier a un problème d'extra-terrestres. La prochaine personne que je dois voir, c'est Gaston, il m'ordonne de tester son expérience. Après Gaston, vient madame des trains, madame des trains voudrait que...
Bref, ça s'éternise et ça nous fait oublier qu'une histoire principale patiente derrière.
Néanmoins, n'y faites pas trop attention, l'élément perturbateur est ... cramponnez vous à vos sièges... Wilbur a oublié de fermer la porte du garage, résultat, l'homme au chapeau melon (le méchant vu son look), vole la machine à voyager dans le temps et dans la connerie scénaristique. Bah oui, je suis désolé, il n'y a même pas une seule caméra de surveillance dans la maison des Robinson ? Et aucune personne pour surveiller, du genre une intelligence artificielle ? Ah si, il y en a des défenses dans la maison, mais seulement dans le sous-sol, l'endroit où on va partir juste après pour souffrir encore plus. Deuzio, depuis quand tu pars dans le passé pour changer le futur et la réalité de Wilbur n'est pas changée automatiquement ? Pourquoi peut-il encore se balader librement ? Plus tard dans le jeu, deux changements temporels auront lieu et ils seront automatiques mais bon à ce que j'ai entendu du film, les voyages dans le temps, on n'essaie même pas de respecter un tantinet les tenants et les aboutissants.


Pouvons nous parler du gameplay ?
Au début du jeu, on a le droit à trois armes qu'on va devoir utiliser tous les deux mètres, l'un s'occupe de détruire les objets en les électrifiant, l'autre de... hum, d'électrifier les ennemis et le dernier de scanner. On peut se dire que dans le meilleur des cas, le seul problème là dedans, c'est la différence pas très évidente entre le destructeur d'objets et le gant électrique, m'induisant en erreur de nombreuses fois.
Le scanner est on ne peut plus agaçant puisque c'est l'objet le plus usité du jeu, dès que vous rentrez dans une nouvelle salle, vous devez rechercher tous les objets à scanner. Cette routine arrête le joueur et l'empêche de finir ce jeu en une journée. A quoi sert les scans ? Tout simplement à gagner des codes de triche que vous pourrez fabriquer. La magie du jeu, c'est que les codes de triche les plus intéressants ne peuvent être débloqués qu'à la fin du jeu, donc à quoi servent-ils ?
Pour une autre partie ? Probable, si seulement le jeu ne supprimait pas votre sauvegarde en créant une nouvelle partie.
On va y revenir plus tard sur cette arnaque. Revenons en à nos gadgets. 3 gadgets ? C'est sans compter le jeu, qui après le gant de chargeball, le scanner, et le désassembleur, a voulu rajouter deux nouveaux gadgets (le destructo-gant et le lévitorayon). Super !
Car je le rappelle, quatre touches ornent la droite de la manette, X B Y A, et si on fait le calcul, on a 5 gadgets pour 3 touches puisque le A disparaît.
Hum.... Il y a une entourloupe et vous ne vous trompez pas. Si je veux activer l'une des trois touches, il faut que j'appuie sur la touche RB pour actionner la gogol cam qui cible une cible, puis que j'appuie sur A pour donner à mon perso l'objet en question, et enfin, une dernière pression de mon doigt provoque l'utilisation de l'objet.
Maintenant, on la refait mais avec un gadget qui n'est pas assigné sur les touches. J'appuie sur menu des gadgets, j'assigne mon gadget sur la touche, je sors du menu, j'appuie sur la touche RB pour etc...
Avoir un temps de latence énorme entre le changement d'armes peut provoquer de nombreux malheurs dans ce jeu pourri, surtout si vous êtes en plein combat et que vous devez utiliser deux types de gadgets différents pour détruire un ennemi, surtout si vous galérez à utiliser les armes, surtout si vous vous trompez entre les deux armes électriques.
Les combats sont à chier, deux ennemis, c'est la galère, je ne parle même pas des combats à trois ennemis où le pauvre Robinson aurait bien besoin d'être recoiffé.


Néanmoins, ne vous inquiétez pas, après les combats, il y aussi les phases de puzzles ! Miam miam.
Je ne mentionnerai pas alors les mécanismes de gameplay qui peuvent paraître venu de la galaxie Illogisme ou bien de la planète Vaseline, proche d'Uranus, acoquiné avec les puzzles où il faut effectuer le déplacement de petites merdes qui explosent à des endroits précis. Parfois, les petites merdes volent et passent à côté.


Et si c'est pas des phases de puzzles, on a des phases de mini-jeux. Permettez moi de vous présenter le clou de cette foire aux conneries, la protecto-sphère !
Tout le reste du jeu gagne facilement son Pegi Segpa, mais c'est alors que vint ce mini-jeu. Le premier est un jeu d'enfant, les obstacles vous évitent, le vide vous rejette, le timer est facilement accessible. No problemo. C'est alors qu'est venu le deuxième, une longue série de plateformes volantes où la moindre erreur vous fait tout recommencer.
Peut être que j'exagère, peut être que je me plains pour rien, cependant, il faut se dire que je fais le jeu depuis le début, la main dans le slip, la moindre difficulté semble titanesque.
En plus de ça, la boule est insupportable à gérer, et je parle pas des points de sauvegarde peu présents et qui bogue.
Le pire, c'est qu'après le deuxième, le Mont-blanc, un troisième a été construit, et la difficulté atteint l'Everest.
Des bogs de collision viennent étayer notre course-contre-la-montre pour notre plus grand plaisir. Le level design s'est fait la malle. Les bouches d'aération nous jettent parfois dans la lave. Bref, que du plaisir.
Imaginez alors l'enfant, devant un mini-jeu pareil qu'il est obligé de passer s'il veut connaître la fin du jeu. Quelle bande d'escrocs.
...
....
...
Bip bip bip bip bip bip bip


Allez ! Allez ! Respire ! Bon dieu de merde, respire, s'il te plaît !
Je voulais juste faire une petite critique sur un jeu que tout le monde allait oublier... mais je n'ai plus rien à dire. Bon sang, et dire que la fin, avec le boss qui sort de nulle part, s'incrustant depuis le futur, dans un présent alternatif. J'ai trouvé ça super cool. Surtout que le boss est plutôt oppressant et bien fait.


AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH


Oui, je sais, homme plante. J'essaye de faire survivre cette critique... mais je ne peux rien faire.


bip bip bip bip bip biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii


Snif... Je déteste perdre un patient...
Heure du décès : 22h 32.



  1. Bravo ! Vous êtes arrivés à la fin du jeu de piste !
    Ne vous inquiétez pas, je vous donnerai de mes nouvelles dans la 203ème critique ! Futur, futur, nous voilà !!! 2023, I presume.

Diegressif
5
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Créée

le 4 août 2019

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Diegressif

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