l'éloge du Gyro-gameplay

pour noter un jeu, qui est déjà en soi un exercice difficile du moins de le noter ostentatoirement, il faut tout d'abord séparer deux choses: le gameplay et l'expérience de jeu. le gameplay étant la substantifique moelle du jeux ce qui le rend ludique, interactif, quand à l'expérience de jeux qui elle regroupe tout le ressenti, le gameplay mais pas que, ce qu'il y a autour, les graphismes, les audios, le scénario etc... bref le gameplay et ce qu'il y a autour (gyro).

Pour commencer : Bioschock est une (LA) série de FPS narratif. ce qui implique plusieurs choses: un jeu linéaire, dirigiste, un univers suffisamment cohérent pour immerger le joueur malgré sa faible implication dans celui ci, et un gameplay assez efficace pour rythmer le jeu.

Bioschock infinite est un jeu léché, sans aucun doute, chaque parties de l'environnement semblent être faites main, la musique et son scénario s'imbriquent parfaitement. la vrai faiblesse de ce jeu est en fait son gameplay. un jeu construit sur la base de couloirs menant le joueur d’arènes en arènes doit nécessairement posséder un gameplay fluide et assez jouissif pour que celui ci accepte le coté répétitif.

En l'espèce, ce n'est pas le cas, on est bien loin d'un bon FPS. il n'est pas réellement nécessaire de viser les ennemis précisément, les pouvoirs dont le joueur dispose ne sont pas tous très utiles, et les combats ne sont pas passionnants. pour ce qui est de la difficulté, je l'ai trouvée très peu progressive, en réalité seule la dernière mission est vraiment dure (la résistance des ennemies est à la limite de l'absurde pour certains).

en définitif, Bioshock Infinite dispose d'une expérience de jeu agréable, du fait de tout ce qui est autour du gameplay est très bien réalisé, mais le gameplay n'est pas bon. Bioshock Infinite n'est donc pas un bon jeu, mais un bon divertissement.

c'est ma première critique de jeu vidéo, n’hésiter pas à la commenter si elle vous parait incomplète ou injuste