I'm not naked ! That’s the latest formalwear from the capital.
Code of Princess vous propose d’incarner Solange et sa brochette de joyeux compagnons, partant livrer bataille à la diabolique Reine Destiny dans une aventure qui ne manquera pas de vous rappeler le vénérable Guardian Heroes.
Jeu en 2D, action-rpg en scrolling horizontal, votre personnage bénéficie d’un bouton pour les coups légers, l’autre pour les frappes puissantes, ainsi que de la possibilité d’exercer trois ou quatre types de combinaisons et techniques spéciales selon que vous soyez au sol ou dans les airs. Une autre touche sert à déclencher un mode boostant de dégâts durant tant que le personnage dispose de points de magie. Garde, pas de côté ou petit saut permettant d’alterner entre trois axes de déplacement horizontaux sont également au menu. L’ensemble des commandes s’avérant rapidement un peu léger et monotone, dont les opportunités de monter de niveaux et de distribuer des points de caractéristiques viennent relever l’intérêt.
Cette distribution permet bien évidemment de personnaliser la manière dont on contrôlera son personnage. Force (les dégâts, facile), Vitesse (de déplacement, la distance des pas de côté et la priorité lorsque deux attaques touchent en même temps), Esprit (résistance et dégâts magique), Vitalité (le nombre de points de vie), Piété (la quantité de points de magie), Défense (la… défense).
L’équipement, obtenu au fil des missions (ou acheté entre) donne également divers bonus aux caractéristiques, permettant de combler ses lacunes ou de maxxer ses atouts. Ainsi, le personnage de Zozo (une nécromancienne) aura bien évidemment d’autres priorités que Solange (l’héroïne, une brutasse).
Le mode Histoire est résolument court. En ligne droite et en excluant le level-up occasionnel nécessaire pour avancer, il suffira d’une ou deux heures pour boucler l’ensemble. Il peut être accompli à quatre reprises, avec les quatre différents protagonistes de l’aventure (Solange, Ali : une voleuse, Zozo, Allegro : un barde elfe exaspérant).
Si d’un personnage à l’autre les commandes varient du tout au tout, l’aventure principale elle ne changera que d’un iota. Ajoutant une timide mission ou deux, sans grande différence ou intérêt.
Finir l’aventure permet de débloquer de nouveaux personnages à utiliser en ligne ou en missions libres, qui elles-mêmes sont l’occasion de récupérer la majorité des bonus du jeu. Il existe une cinquantaine de personnages variés (on a même un exemplaire de chaque type de villageois existant, y compris le vieillard) pouvant accumuler de l'expérience et distribuer ses points à sa guise.
Côté bande-son, c’est malheureusement un peu faible et rébarbatif. Le doublage est globalement mauvais, sauf exceptions (Zozo, pour ne citer qu’elle). Le jeu, de nature comique et parodique, verse dans l’humour tout-azimut, mais fait assez peu mouche. Peu de répliques sont réellement amusantes et il est dommage que cet aspect n’ait pas été davantage soigné, car le scénario n’a pas été pensé pour voler bien haut.
Pour ma part, je m’attendais à mieux. Il n’aura pas mis plus de dix heures à trouver une place au placard.