le 11 juil. 2012
L'écureuil qui m'a dépucelé
Je me souviens : je n'avais que 11 ans. Je jouais sans cesse à Banjo-Kazooie sur la N64 : un jeu de plate-forme magnifique mignon tout plein et haut en couleur qui explosait (selon moi) Mario 64 haut...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Que les choses soient mises dans leur contexte : je n'ai fait le jeu pour la première fois que très récemment, ayant la vingtaine bien passée. Son sort aurait peut-être été différent si j'y avais joué adolescent.
Conker's Bad Fur Day ne manquait pas d'argument pour me séduire : un jeu étiqueté Rare et donc l'espoir de jouer à un jeu de plateforme 3D bien rôdé, une réalisation qui m'a toujours semblé impeccable et la promesse d'un humour adulte. Pourtant, le jeu s'est vite révélé décevant, avant de sombrer dans les abysses de la pénibilité.
A l'image des productions passées de Rare, le jeu est généreux. Il veut toucher à tout, du plateformer 3D, au TPS, en passant par le FPS et en finissant sur le jeu de course. Le problème étant que cette générosité se fait en dépit de la qualité des activités proposées.
Chacun des domaines explorés semblent être fait par dessus la jambe : la partie plateformer 3D est très peu inspirée d'un point de vue level-design (du moins pour un jeu succédant à Banjo Kazooie); le TPS est affolant de rigidité; le FPS inintéressant au possible et le jeu de course passable, tout au plus.
Et quid de cet humour qui ressemble d'avantage à celui d'un adolescent qui, par révolte contre la nomenclature parentale, va ériger les mots "bite, couille, cul, putain, pute" comme piliers fondateurs de la comédie. C'est certes contrastant avec l'image ultra-policée de Nintendo, mais ça ne semble jamais dépasser le postulat "c'est rigolo parce qu'il dit bite sur une console Nintendo" (en plus d'être particulièrement pénible pour un adulte).
Quant aux clins d'oeil "très subtils", ils semblent vouloir justifier des phases de gameplay. Comme si en amont du jeu, avait été établie une liste de références à imbriquer impérativement dans le produit final, sur lesquelles on aurait collé tant bien que mal des mécaniques de jeu mal-branlées.
Créée
le 28 janv. 2017
Critique lue 2.1K fois
le 11 juil. 2012
Je me souviens : je n'avais que 11 ans. Je jouais sans cesse à Banjo-Kazooie sur la N64 : un jeu de plate-forme magnifique mignon tout plein et haut en couleur qui explosait (selon moi) Mario 64 haut...
le 17 oct. 2012
Qui aurait pu prévoir qu'en an de grâce 1997, période où ce charmant petit écureuil prénommé Conker est présenté au public pour la première fois (dans Diddy Kong Racing), qu'il finirait par franchir...
10
le 2 déc. 2010
Mais ils sont fous chez Rare !!! Ils ont lâché la tête... si vous devez en essayer qu'un sur N64, il faut que cela soit celui là ! Déjà, je me souviens l'avoir payé 800 Francs à l'époque. Et l'avoir...
le 27 févr. 2017
Vice: Project Doom emprunte à beaucoup de jeux de la NES, et pas des moindres. Ce qui m'a de suite sauté aux yeux et aux doigts, c'est la ressemblance à Ninja Gaiden, notamment dans son gameplay à...
le 18 juin 2017
La raison principale pour laquelle le jeu m'a fait de l'oeil et m'a poussé à m'y intéresser, c'était la promesse simple de retrouver une parodie des "Castlevania époque NES", comme ce que peut être...
le 28 janv. 2017
Memories of Murder est sans doute l'un de mes thrillers/polars favoris. Factuellement tout d'abord, le film réussit son pari de nous plonger au fin fond de la campagne coréenne, avec ce que cela...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique