Plus extension que DLC, Sword of Islam double désormais la durée de vie d'un titre pourtant déjà difficilement épuisable. En rendant enfin possible d'incarner un monarque musulman, le titre s'enrichit de nouvelles mécaniques de jeu et de nouveaux évènements passionnants rendant plus ardue encore la mission consistant à faire prospérer sa dynastie à travers les siècles.

La polygamie d'abord : 4 femmes, ça fait potentiellement une foultitude de descendants, qui ne manqueront pas de s'étriper dans des luttes fratricides interminables quand viendra l'heure de la succession.

La décadence ensuite : Parce qu'à force de multiplier les héritiers et les titres de noblesse, la famille nombreuse sera tentée par l'oisiveté et l'appât du gain. Laissez trop les choses faire, et bientôt la guilde des Hashishin viendra vous rappeler à l'ordre en frappant au hasard (ou pas) les membres de votre cour... La paresse et l'embonpoint valent-elles la perte de votre meilleur héritier ?

La religion enfin : quand viendra l'heure du Hajj (le pèlerinage vers la Mecque obligatoire pour qui en a les moyens), il faudra laisser son royaume aux mains d'un régent durant son absence, et surtout survivre au voyage aller et retour. Mais les bonus considérables fournis par cette aventure seront d'un immense secours quand viendront l'heure du Jihad et de la lutte contre les chrétiens, fortement armés et se déversant sans répit sur les côtes de Palestine.

Sword of Islam étend également la carte du monde, permettant de commencer par exemple sur les territoires d'Afrique de l'Ouest, au sud du Sahara. Partir des bords du fleuve Niger pour envahir l'Espagne, et pourquoi pas la France en bottant les fesses de Charles Martel à Poitiers, peut désormais devenir une réalité pour quiconque aime "réécrire l'histoire".

Doté d'une interface orientale du meilleur goût et de musiques assorties à la perfection, cette extension s'avère donc être une franche réussite, et un indispensable évident pour les accros à ce jeu qui n'a pas fini de les empêcher de dormir.
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Créée

le 6 juil. 2012

Modifiée

le 31 juil. 2012

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