L'humour rattrape plus ou moins les petits soucis techniques.
Deathspank est drôle ! C'est avant tout un jeu pour joueur, le scénario est une vaste parodie de RPG qui use et abuse d'absolument tous les clichés possibles et imaginables, jusqu'a parfois l'overdose, le héros de la justice, le méchant très très méchant, les pauvres tyrannisés par ce méchant, les kidnappings, tout est la. Mention spéciale au cliffhanger débile qui m'a fait hurler de rire.
Deathspank est maniable ! N'y jouez pas au clavier souris, je vous promet que ce n'est pas sale. Le jeu a été développé pour être joué à la manette et y est bien plus maniable. À mon humble avis, le jeu est plus un beat'em'all qu'un hack'n'slash, la garde et le placement jouent un grand rôle dans votre éventuelle survie.
Deathspank est joli ! Son univers entièrement dessiné qu'on croirait sorti d'une carte qu'un enfant aurait fait avec du carton et quelques feutres est plaisant à parcourir, même si le héros est plutôt lent et que les allers-retours sont parfois bien trop fréquents, une quête vous demandant par exemple d'en faire cinq pour faire plaisir à un arbre.
Deathspank est plutôt doux à l'oreille ! Les doublages sont carrément sympathiques. La musique est absolument banale, et pour moi, qui ne laisse déjà pas souvent la musique, j'ai passé rapidement.
Mais Deathspank n'est pas parfait ! Quelques longueurs de ci de la, beaucoup de répétitions dans les quêtes, parce qu'être bien écrite ne suffit souvent pas, une troisième tiers du jeu qui n'en finit pas, une difficulté en dents de scie, et, encore une fois, beaucoup trop de quêtes FEDEX.
Un petit jeu sympathique et qui mérite que vous y passiez quelques heures rien que pour son univers loufoque et le camp d'Orquawanga de toute beauté.