Avec ses trois personnages jouables et un certain nombre de scènes qui sont presque des reprises directes de Heavy Rain, on pourrait dire que Detroit, plus qu'un simple successeur spirituel, est une suite déguisée. L'accroche du premier ("Jusqu'où irez-vous par amour ?") pourrait même, à la limite, encore passer pour ce jeu-ci.
Et là, tout est dit ou presque : ceux qui ont aimé à l'époque ont toutes les chances d'aimer à nouveau, de même je doute que les réfractaires changent d'avis. Enfin, pour ceux qui n'auraient pas définitivement choisi leur camp, la totale réussite esthétique sera peut être suffisante pour passer outre le "gameplay" à la Quantic Dream et les grosses ficelles scénaristiques et émotionnelles.
[Ecrit en janvier 2019]