Hé, le bleu, fais voir un peu ce que tu sais faire.

Il semblerait que cet épisode soit très décrié par les fans...

Le premier opus était apprécié pour sa liberté d'action et son côté RPG (même si, techniquement ce n'était pas vraiment convaincant). Qu'en est-il de sa suite ?
Eh bien, personnellement, Invisable War m'a assez plu, d'une part parce que l'on retrouve une aussi grande liberté d'action que dans le 1, mais aussi parce que le côté RPG se voit simplifié, et c'est en aucun cas un mal. Je dirais même tant mieux !
Bien que je sois adepte de la complexité de certains titres, cette simplification auquel a eu droit le 2 est une bonne chose ; il a également ce côté 'high-tech' qui m'a permis d'être encore plus immergé. Quant à l'intrigue du jeu, il n'est pas nécessaire de s'inquiéter, elle est suffisamment fouillée et complexe pour faire ce boulot là.

La possibilité de pouvoir choisir son camp (ou pas, puisqu'on peut être un assassin solitaire) est un plaisir. Même si dans les faits on peut voir la moitié des fins du jeu avec une seule sauvegarde dans le dernier niveau, c'est toujours un plaisir de recommencer une partie en se comportant autrement et en ayant d'autres alliances.

Sur le plan technique, ils ont repris le vieux moteur d'Unreal (le même que pour les Splinter Cell), et l'ont poussé au maximum. Des textures fines, une bonne gestion des lumières, et l'intégration du moteur havok pour la gestion physique. On note tout de même des défauts plus ou moins gênants, comme une animation pas très fluide ou des personnages qui manquent de naturel. Un autre point noir, c'est le temps de chargement. Ce n'est pas extrêmement fâcheux, mais il fallait le relever.

Je vais être clair, il est difficile d'arriver après Deus Ex premier du nom, considéré par beaucoup comme l'un des meilleurs jeux de tous les temps.
Pas mal de spécificités présentes dans le premier volet ne le sont plus dans le second, et je peux comprendre la déception de certains joueurs.
Néanmoins, je juge cette suite pour ce qu'elle est, et force est de constater qu'il y a de la richesse et de la robustesse dans pas mal de compartiments. L'univers d'abord, le scénario ensuite, puis viennent les nombreuses possibilités offertes ; ces dernières permettent d'avoir une sensation de pouvoir servir qui l'ont veut. Et toutes ces qualités sont indéniables dans le cas d'Invisible War.
Eren
7
Écrit par

Créée

le 16 nov. 2013

Critique lue 494 fois

6 j'aime

Eren

Écrit par

Critique lue 494 fois

6

D'autres avis sur Deus Ex: Invisible War

Deus Ex: Invisible War
Eren
7

Hé, le bleu, fais voir un peu ce que tu sais faire.

Il semblerait que cet épisode soit très décrié par les fans... Le premier opus était apprécié pour sa liberté d'action et son côté RPG (même si, techniquement ce n'était pas vraiment convaincant)...

Par

le 16 nov. 2013

6 j'aime

Deus Ex: Invisible War
JeanGordini
6

La première victime de la simplification à outrance ?

Il faut parfois savoir surmonter sa déception et rester honnête avec soi-même. Fondamentalement, Deus Ex Invisible War n'était pas un mauvais jeu. C'était un jeu moyen, portant son lot d'éléments...

le 6 avr. 2011

5 j'aime

Deus Ex: Invisible War
Tristan_Leroux
8

A juger avec modération

Disons le franchement : Le premier opus de la série était bien meilleur. Aucun doute la dessus. La barre n'était que trop haute pour que Invisible War puisse dépasser son prédécesseur. Mais malgré...

le 17 oct. 2010

5 j'aime

Du même critique

Babylon
Eren
10

Mille & une cuites

On le sait depuis quelques jours, le film de Chazelle a fait un gros bide pour son entrée au cinéma. Je ne vais pas m’étaler sur la question du pourquoi et du comment de ce bide, même si cela a...

Par

le 6 janv. 2023

124 j'aime

25

Les Sentiers de la gloire
Eren
10

La Fureur de l'Étranger

Je la tiens pour de bon. L'oeuvre de Stanley Kubrick la plus touchante et humaine. Pour moi j'entends... L'oeuvre qui, quand on me citera le nom de son réalisateur, me reviendra à l'esprit avant...

Par

le 8 févr. 2014

121 j'aime

7

Mad Max - Fury Road
Eren
8

POPOPO !!

Un putain de grand concert dans un monstrueux désert, flambé par le talent de confectionneur de ce cher Miller qui, au contraire d'être avantagé, aurait pu être surmené par l'handicap que génère ce...

Par

le 14 mai 2015

118 j'aime

5