Le gameplay demandera une petite habitude mais c’est un gameplay efficace. Même le coup de tourner sa manette pour faire tourner le personnage (ce qui n’est pas une obligation vu qu’on joue avec le joystick droit pour se tourner) est une idée intéressante. Et puis bon, en dehors du fait qu’on ne joue pas avec les touches fléchées (les joysticks mettent plus à l’aise mais on aurait pu avoir le choix), il n’y a pas grand-chose à dire du gameplay qui est réellement qualitatif.
Le maximum d’armes que vous pouvez avoir est au nombre de sept, vous démarrerez toujours avec votre pistolet mais il vous est possible d’obtenir plusieurs armes dans votre avancée (notamment le BFG, l’arme la plus puissante du jeu, en explorant les différents niveaux et leurs passages secrets. Sept armes est un nombre adéquate pour ce jeu, surtout que vous les gardez tant que vous restez en vie dans un des épisodes.
La difficulté varie en fonction du mode que vous choisissez (qui varie le nombre d’ennemis sur votre route) mais aussi, plus vous avancez dans le jeu et plus il se révèle de plus en plus dur. Franchement, on peut dire que nous sommes face à un jeu ni trop dur ni trop facile et dont la difficulté progresse petit à petit. Après, pour ceux qui ont vraiment beaucoup de mal, il vous est possible de sauvegarder quand vous le voulez.
Vous allez être servis avec les ennemis. Les plus fréquents seront les soldats possédés avec des pistolets ou des fusils à pompe et les démons classiques mais vous croiserez aussi d’autres types d’ennemis. On a des crânes en feu, des cacodémons (grosse boules avec un œil)… Enfin, le catalogue n’est peut-être pas énorme mais c’est suffisant pour donner assez d’ennemis variés dans les différents niveaux.
Malgré que ce jeu soit ressorti sur PS4 et Xbox One, il faut souligner que le jeu original date de 1993 et les graphismes ont assez bien vieillis en vérité. En effet, ce jeu a des graphismes qui passeront bien pour les fans de rétro-gaming. Par contre, ceux qui sont allergiques aux jeux rétros… Surtout qu’ils ont apporté de la véritable fluidité avec la version PS4, ce qui fait plaisir à voir.
En terme de level-design, on peut dire que le jeu a été géré d’une main de maître. Toutes les zones des différents niveaux sont réfléchies et la carte nous permet de mieux comprendre par où aller quand on ne connaît pas le jeu. Même la manière dont on trouve certaines zones secrètes fonctionne bien aussi. Donc oui, le level-design est réellement de qualité dans ce jeu.
Un point du jeu qui fonctionne bien, les conséquences de votre mort. Imaginez que vous n’avez pas sauvegardé et que vous mourrez dans un niveau, alors vous devez recommencer le niveau à zéro avec votre pistolet uniquement, et donc, recherchez à nouveau les armes que vous avez perdu. C’est un détail mais c’est une conséquence de mort qui marche bien ici.
Pour ceux qui se poseraient la question, il vous est possible de jouer à un mode multijoueur, sois en coopération, sois en affrontement, et c’est cool. Le multijoueur n’est pas le point le plus important de Doom mais c’est bon de savoir qu’on peut jouer face ou avec une autre personne (surtout pour le trophée coopération en mode cauchemardesque).
Mine de rien, le jeu a beau être sous forme épisodique, il a quand même une bonne durée dans sa totalité. En effet, le jeu devrait vous occuper près de quatre heures si vous prenez votre temps et jouez en mode normal. Sinon, ça vous prendra beaucoup plus de temps en mode cauchemardesque mais ça reste une bonne durée de jeu.
Doomguy doit stopper l’invasion démoniaque à lui tout seul avant qu’il ne soit trop tard. Le fait que ce jeu n’ait pas de scénario n’est pas un réel problème car il se rattrape sur son gameplay très prenant. Et puis, l’histoire a beau être très simple, ça reste une raison suffisante pour finir le jeu, tenter de sauver le monde.
Il vous sera possible de tomber sur des pièces ou des niveaux secrets en fouillant bien. Ces niveaux ne sont que des bonus mais ce sont des niveaux bonus assez prenants (même si certains sont assez galères). En tout cas, avoir ajouter des zones bonus de ce genre était une bonne idée.
Le format épisodique est un bon moyen de prolonger l’expérience du jeu. Même si la fin en mode texte est discutable, le format épisodique reste une bonne idée pour ce jeu Doom, surtout que ça nous permet de démarrer par le chapitre qu’on souhaite dès la première game.
Le menu principal est assez joli avec ses différents choix et son écran de présentation. Bon, c’est un peu problématique qu’une démo du jeu se lance toute seule malgré qu’on soit encore dans le menu (même si c’est inédit) mais ça reste un menu principal qui marche bien.
Évidemment, chaque fin d’épisode vous fera affronter un boss que vous pourrez retrouver dans l’épisode suivant (sauf le spiderdemon qui est juste recyclé en boss dans quatrième épisode). Mais bon, chaque boss a sa manière d’être vaincu et ce sont des boss efficaces.
En dehors du volume de certains bruitages, même si c’est du chipotage, les bruitages sont de qualité. Les sons des ennemis, les sons des armes, les portes qui s’ouvrent et se ferment… Bref, on a réellement des bruitages de qualité pour ce jeu.
Question items, vous trouverez beaucoup de choses en explorant, des munitions d’armes, des nouvelles armes, des items pour vous augmenter votre résistance… Il y a de quoi faire dans Doom avec les différents items qu’on y voit.
Les décors sont assez jolis. A force de se balader dans les différents niveaux, ça nous fait profiter des différents décors démoniaques qu’on y voit. Sincèrement, quel que soit le niveau qu’on explore, les décors sont de qualité.
Les musiques de ce jeu sont magnifiques. Sincèrement, les musiques sont d’excellente qualité avec l’ambiance qu’on a mais également de superbes musiques qui donnent envie de les réécouter en dehors du jeu.
Que dire de l’univers de Doom ? Qu’il nous donne envie d’en voir encore plus. Que ce soit l’histoire, les ennemis ou les boss, plus on avance et plus on a envie d’en savoir plus sur cet univers.
Question animations, il faut dire qu’elles sont bien travaillées. En effet, la majorité des animations de ce jeu sont travaillées, notamment celles de notre personnage et des ennemis qui sont bien fluides.
Thy Flesh to be consumed est le 4ème épisode de ce jeu Doom alors que le jeu de base ne possédait que trois épisodes. Le problème avec ce 4ème épisode est qu’il n’apporte pas grand-chose en vérité et il conclut le jeu en nous teasant, encore, une autre suite. Il est aussi l’épisode final de The Ultimate Doom. Mais bon, le problème est que le jeu nous tease encore une autre suite alors qu’on vient de faire le tout dernier épisode. Et même en sachant que cet épisode est plus un prologue à Doom II qu’un épilogue à Doom, pourquoi ne pas le garder pour commencer par ça dans Doom II ? Enfin, l’épisode reste bon à faire mais ça reste une conclusion un peu discutable pour ce jeu, même si c’est pour faire en sorte que les gens jouent aux autres épisodes dans Doom II.
Une des mécaniques du jeu, pas mauvaise mais qui fait bizarre la première fois, c’est de ne pas pouvoir orienter notre personnage vers le haut et vers le bas. En soi, ce n’est pas un véritable défaut mais il faut admettre que, si vous êtes habitués à des FPS depuis les années 2000, vous aurez un petit peu de mal à ne pas pouvoir tourner votre personnage vers le haut ou vers le bas, alors que les ennemis peuvent eux. Mais bon, ce n’est pas un défaut car notre personnage vise l’ennemi qui se trouve en face de lui, même si il est au-dessus de vous.
Là, c’est plus un détail qu’un véritable défaut mais chaque épisode qui se vend sur une fin en texte pour nous teaser le prochain épisode au lieu de nous montrer ce qui se passe, c’est un peu facile. Ça reste des fins qui fonctionnent pour ceux qui veulent continuer mais c’est quand même regrettable qu’on ne voit pas ce qui se passe et qu’on se contente d’un texte à chaque fois. Même si c’est un détail à ce niveau là.
Certaines armes ont des bruitages assez élevés, notamment le fusil à plasma qui peut vous faire très mal aux oreilles la première fois. C’est un détail et ça démontre la puissance de l’arme mais ça reste des bruitages un peu plus élevés qui pourraient vous faire un peu mal aux oreilles.