Le 5 coup de coeur

Avant de commencer, pour poser le contexte, je tiens à préciser une chose. Il n’y a pas la moindre objectivité ici. Dragon ball, c’est ma religion. Quand bien même je pourrai avoir un manga préféré, meilleur, plus beau, plus intelligent, mieux écrit etc... il y aura toujours Dragon ball au dessus. Ah et oui mais il n’y a que 42 volumes et rien d’autre derrière. Voilà, c’est dit.

Dbz kakarot fait partie de ces jeux où rien ne va. L’open world est vide ou rempli de contenu relevant de l'inutilité la plus totale. L’exploration n’est en rien récompense. Le level up est cassé. Une conversation avec Chichi en mode scénario et paf, 150000 xp d’un coup! Le farm est inutile. Les quêtes secondaires nous rappellent les pires heures de certains RPG des années 2000. 90% des cinématiques ont été effectué par Gege de la compta qui passait son temps à hurler “ON A PAS LE BUDGET!” ou encore “Laisse les persos de dos, on aura pas à animer les visages comme ca.” Mention spéciale à l’arc des cyborgs qui se transforme en soirée diapo chez mamie. Le gameplay des combat nécessite un niveau de stratège incroyable...ou pas. Il suffit de masher deux touches et ca passe. L’IA des ennemis est ridicule a l’extreme (dans certains combat, j’ai pu constater un ennemi anémique à deux centimètres de moi qui ne faisait rien de plus que de me regarder) qui se rattrape uniquement par des phases incassable ou un spam des techniques pour faire un semblant de difficulté. Egalement, je ne m'étalerai pas sur l’aspect graphique et technique qui semblent loin des meilleures productions du studio cyberconnect 2. Et bon dieu mais qui est le * qui a fait les modélisations des personnages. Y a des artwork de partout dans le jeu pour bien nous rappeler le chara design originel de Goku et ses compagnons et mon dieu, il n’y a pas un saiyan de réussite en terme de modélisation. On est pas loin de Battle of Z. C’est outrageux. Et pour finir, si les musiques originales de l’anime des années 90 sont bien présentes dans le jeu, elles le sont de manière sporadiques et certains des plus grands moments de l’histoire et des meilleurs fight sont illustrés par un vieux rock dégueulasse digne des jeux “budokai tenkaichi”. Pour résumer, Le gameplay, c’est pas ouf, la DA c’est moyen voire dégueulasse sur les personnages, la mise en scène c’est “Mass effect 1 faisait mieux en 2008/20” l’open world c’est PS2 land, et les musique c’est oui mais pas tout le temps.

Alors pourquoi le coup de coeur? Pourquoi malgre tout ca, j’aime allumer ma PS4 chaque soir pour jouer à ce jeu? C’est simple. Pour les 10% de cinématiques folles digne des meilleurs ultimate ninja storm, pour les BGM bien placés qui me rappelle avec tendresse des heures perdus devant la TV, pour les quelques boss avec un minimum de stratégie et enfin pour avoir la joie de visiter tous les environnements de la série avec une liberté quasi totale. Je pourrai voler des heures au dessus de West city, Ginger town, me poser sur le toit de l’orange city high school ou encore faire le tour de la planète Kaio. Quel plaisir!

Dbz Kakarot, c’est un jeu que je ne peux décemment pas recommander à qui que ce soit mais que j’aime infiniment et je prie désormais chaque jour que dieu fait pour qu’un prequel avec Goku enfant sorte. Pour tous les fans “extreme” uniquement qui je n’ai même pas besoin de vous le conseiller de toute facon, vous etes deja dessus. Pour les autres, honnêtement, passez votre chemin, continuez plutôt à jouer à dokkan battle et ou orientez vous sur d’autres opus de la franchises comme le sous cote Attack of the saiyans ou encore le somptueux Dragon ball Advanced Adventure.