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J'ai lancé Driver 3 pour la première fois il y a quelques années. Après quelques minutes de jeu, je m'étais dit qu'il ressemblait à un sous-GTA-vice-city et qu'il n'était pas très intéressant (surtout comparé au block- buster vidéo-ludique de Rockstar Game). Bref, après 1h30 de jeu, Driv3r m'avait déjà lassé, les courses poursuites étaient molles, le scénario n'avait aucun intérêt, Miami semblait sans vie et rien ne me poussait à explorer la ville jusque dans ses moindres recoins.
Plus tard, je relançai le jeu avec la ferme intention de dépasser cet apriori qui m'avait fait détester le jeu la première fois. Après tout, on ne juge pas un jeu après 1 heure 30 de Gameplay, comme on ne juge pas un film après n'en avoir qu'un tiers. Mon souvenir était d'ailleurs erroné, j'avais oublié à quel point les cinématiques de ce jeu étaient en avance sur leurs temps, et que les voix françaises étaient de bonne qualité, ce qui est rare pour un jeu de cet âge. Après avoir repris le jeu en main, je me suis dit que les courses poursuites étaient molles, que le scénario n'avait aucun intérêt et ... se référer à l'apriori ci-dessus. Enfin rien de mieux que la première fois, c'était sans compter sur l'argument de vente de Dri3r ... 3 villes sont modélisée : Miami, Nice et Istabul. Une fois arrivé à Nice, le jeu devient plus fun car les ruelles étroites rendent les courses poursuites plus palpitantes. La difficulté est accrue et les gunfights procurent de réelles sensations, l'absence de grenades est cependant dommageable. Malgré le scénario qui ne parvient à décoller, et les villes toujours aussi vides, j'ai passé un bon moment devant Driv3r. Il ne se vend pas comme la révolution du jeu-vidéo, mais parvient nous à offrir un dépaysement et un bon moment, au point de déplorer une durée de vie ridicule. Si vous avez quelques heures à perdre je crois que le jeu est trouvable à moins de 10€.