Si le veau doux fait "meuh" alors le vaudou fait "Mojo".
Le vaudou, voilà un thème bien rare dans le jeu vidéo, c'est donc sous le signe des envoûtements, de la sorcellerie, du satanisme et du cannibalisme que se place Full Mojo Rampage !
Ok, j'exagère, mais on aura quand même droit à toute la panoplie du petit vaudouiste, à savoir les poupées, les squelettes, les sorts mystiques, les réincarnations, encore plus de squelettes, les bâtons rituels, des rituels de feu et toujours plus de squelettes. Si vous aimez tout ça (Vous êtes bizarres) alors vous apprécierez l'ambiance de Full Mojo Rampage. (J'ai mentionné le fait qu'il y avait des squelettes?)
Le jeu en lui même maintenant, Full Mojo Rampage est un roguelite, ce qui implique une mort permanente et une difficulté abusive. (Messieurs les développeurs, la difficulté satanique n'est pas nécessaire si vous souhaitez faire un rogue-like).
Ouai la difficulté, c'est ça l'un des problèmes du jeu, si les deux premières quêtes passent plutôt facilement après un temps d'adaptation, la troisième quête a due être développée par Satan lui même. Mais bref, je réussirais bien à passer ça un jour puisque le jeu propose un système de niveaux (Un peu comme Rogue Legacy) commun à toutes les parties, la mort n'est donc pas si punitive. Mais là, re-problème, il faut tuer dix mille milliards de squelettes (Oui,oui, y'a des squelettes dans le jeu) pour faire un pauvre petit niveau et mettre un pauvre point de statistique.
D'un autre côté, y'a pas que les niveaux, y'a des sceptres déblocables qui donnent de petits bonus et un bon petit nombre de classes pour le personnage, si y'a pas grand chose à redire sur les sceptres, les classes, en revanche, ne sont possèdent pas suffisamment d'identité, deux pauvres petits sorts par classes, c'est tout. (Surtout qu'il y en a des très nulles, mais chut).
Sinon pour le reste c'est plutôt sympathique, l'aléatoirité rend les choses toujours intéressantes et on aura plutôt plaisir à parcourir les niveaux, bien que peu nombreux. Y'a aussi un bon petit nombre de boss et beaucoup de modes de difficultés (J'ai fait que le premier, j'imagine pas la suite, Satan a pété un steak en développant le jeu).
Et le gameplay en lui même est fluide et plutôt efficace, bien que nous n'ayons que deux sorts par classes.
J'ai beaucoup pesté contre la difficulté mais il se trouve le jeu propose un multijoueur en ligne, jusqu'à 4, ça devrait rendre les choses faciles mais le problème c'est que personne ne connaît le jeu, y'a personne, jamais. Néant absolu. Vide intersidéral.
J'ai tout dit? Ah non, les musiques et bruitages ! Bah là c'est mou du genoux, pas grand chose à dire en fait, j'ai aucun air qui est resté en tête et je serais incapable de me rappeler du son du tir normal de notre personnage.
En tout cas, touchez pas au jeu si vous n'appréciez pas The Binding of Isaac, moi je retourne dessus en espérant le terminer un jour, au moins dans sa première difficulté.