Toujours plus fluide, toujours plus beau, toujours plus jouissif, ce deuxième opus de la licence la plus stéroïdée du jeu vidéo envoie le paquet. On retrouve bien entendu notre repris de justice à la voix grave, marqué de cicatrices, Marcus Fenix, toujours accompagné de Dominic Santiago, l’hispano, mais aussi d’un black, d’un blond, d’un colonel de guerre au cigare greffé à la bouche, ou encore d’une stratège à gros seins (notez la belle palette de cibles marketing). Et ils ont tous autant de neurones que le nombre de kilos de Whey ingurgités au petit déjeuner.
Force est de reconnaître malgré tout, que Gears 2 est aussi épique que la boîte qui le développe, son gameplay encore mieux calibré et les enchaînements de la trame, toujours aussi fluides. Une chose est sûre, les responsables du soft sont des designers de génie dans leur genre, et ils savent toucher un public allant du néophyte au vétéran. Leur talent le plus évident étant la maîtrise hallucinante qu’ils ont de leur moteur technique, l’Unreal Engine 3. Gears of War 2 est plus que magnifique : il corrige les quelques défauts du premier (le surplus de brillance, par exemple), s’avère exceptionnellement cohérent et d’une beauté de mise en scène absolument incroyable. S’il ne réinvente pas le genre, le jeu atteint un tel niveau de qualité sur ce plan qu’il serait bien tatillon de lui chercher la petite bête.
Pour ce qui est de la jouabilité, on est sur les mêmes bases qui ont fait le succès du première épisode, mais cette fois-ci en légèrement mieux maitrisé, le système de couverture est plus précis par exemple, les armes sont également plus nombreuses, de même que les Locust. De plus l'IA a été savamment revue.
En bref Gears of War 2 est un jeu d’une qualité exceptionnelle. C’est du fun en galette, la jouabilité est calibrée au millimètre près et si vous aimez jouer en ligne, sa durée de vie est incalculable.