Grepolis (Web)

Comme beaucoup, j'ai découvert Grepolis grâce aux innombrables publicités pour le jeu qui dévorent tout inpernet. Le principe est simple : on mélange la série Caesar avec un soupçon de Civilization. On allège le produit final et on obtient quelque chose de relativement proche de Travian. Alors, au début, c'est très simple : on se contente d'améliorer les quelques bâtiments qui produisent des matières premières (scierie, carrière et mine) ou l'on pille les villages voisins, histoire de pouvoir prospérer tranquillement. On construit ensuite une bibliothèque pour chercher de nouvelles technologies, un temple pour vénérer un dieu et obtenir des sorts et des unités mythiques, un port pour aller coloniser de nouvelles terres, et bien sûr des remparts pour se protéger des méchants. Car dans le monde de Grepolis, les méchants sont nombreux, très nombreux : ce sont tous les autres joueurs présents sur la carte. Et la plupart d'entre eux sont de vrais pourris (parfois analphabètes).

Au bout de quelques semaines, la survie dans Grepolis ne dépend que d'une chose : l'alliance à laquelle on appartient. On a beau avoir une superbe armée, des remparts au niveau maximal et une tour de guet pour augmenter la défense, on ne peut rien contre trois ou quatre adversaires organisés. Il faut donc choisir soigneusement son alliance et ne pas hésiter à être offensif. J'ai malheureusement fait de mauvais choix lors de ma première partie (notamment celui d'être pacifique) et j'ai perdu toutes mes villes ultra-développées à cause des pourris de la Guilde de la Tortue. Si vous les croisez, écrasez-les de ma part. Le principe d'alliance ajoute néanmoins beaucoup de fun et d'imprévus (trahisons, sabotages, plans foireux) et pimente le jeu.

Cependant, les mécaniques de jeu assez basiques pourraient lasser certains joueurs. Heureusement, c'est le genre de jeu qui ne nécessite que deux clics par jours. Une V2 est prévue pour bientôt, avec notamment l'ajout des merveilles et d'une nouvelle divinité (Hadès), ce qui devrait relancer l'équilibre des parties et renforcer l'importante du choix de l'alliance. Un jeu sympa, addictif, mais peut-être un peu trop sans pitié : maintenant que je me suis fait raser, je n'ai pas envie de repartir de zéro (trois mois de jeu pour tout construire, deux jours pour tout perdre). J'attends simplement Age of Empires online.