Profondément enchevêtré dans l'assimilation théorique de cette science occulte qu'est le game design, je me prends à redécouvrir le jeu mobile, que j'ai sottement méprisé ces dernières années.
Hidden Folks est un cas d'école, un exemple typique de ce que mon ouverture à ce marché a de meilleur à me proposer. Un core gameplay qui tend vers l'épure, comme pour mieux me rappeler que finalement, les idées les plus simples sont souvent les meilleures.
Ici la simplicité confine au dépouillement, jugez plutôt : dans un tableau gigantesque et grouillant de vie dessiné à la main et bruité à la bouche, le joueur erre à la recherche d'une ribambelle de protagonistes ou d'objet plus ou moins bien dissimulés.
Le regard capté par le moindre mouvement, armé d'une maigre série d'indice, le jeu nous invite à tripoter tout ce beau petit monde pour révéler les objets de nos recherches forcenées.
Hidden Folks dégage comme un joli parfum de nostalgie. La nostalgie d'une époque à laquelle je sacrifiais volontiers un livre de mon quota à la bibliothèque pour m'amusez à retrouver ce petit personnage à lunettes et bonnet rayé, aujourd'hui sublimé par cet étalage de choupipoutittude animée à la main.
Si vous pensez que ce pourrait être votre came, il n'y a pas d'hésitation à avoir.