Bien avant le Dante de Dante's Inferno et le Dante de Devil May Cry, mais bien après Dante Alighieri, il y avait le Général Dante d'Imperium Galactica. Graphismes des années 1990 oblige, il est tout de même moins sexy que ses homonymes vidéoludiques. Toujours est-il que c'est un plaisir d'incarner ce militaire de l'espace dans un jeu de stratégie en temps réel mâtiné de gestion qui tient sur deux CD (le truc qui rendait fou, à l'époque). Concrètement, le joueur doit faire prospérer l'Empire Galactique en administrant ses colonies, étendant son influence et en repoussant les envahisseurs. Vaste programme.

L'originalité du titre vient également du fait qu'il dispose d'un véritable scénario, plutôt surprenant, qui permet d'en apprendre un peu plus sur ce fameux colonel Dante. Pour progresser dans le jeu, le joueur doit donc parfois s'aventurer dans le vaisseau, rencontrer d'autres personnages, discuter avec eux et même répondre à un questionnaire. Quelle n'a pas été ma surprise lorsque j'ai appris mon renvoi de l'armée parce que mes réponses étaient un peu trop gentillettes. Game over, purement et simplement. Un jeu surprenant, sur lequel j'ai passé des heures et des heures. Bizarrement, je n'ai pas du tout accroché à sa suite, Alliance, sans vraiment savoir pourquoi. Peut-être que le titre avait perdu un peu de sa magie en même temps qu'on avait perdu ce fameux Général Dante.

Un des points les plus marquants d'Imperium Galactica, c'est l'équilibre entre les différents genres qui le constituent, et la façon dont ils sont imbriqués. En réalité, au fil de la partie, l'administration des colonies cède progressivement de plus en plus de place à la conquête et donc aux combats, avec toujours ce scénario en filigrane. Et une fois que l'on atteint le dernier grade, c'est tout l'univers qui s'offre à nous et à notre armée, avec pour seule véritable barrière les terribles Dargslan. Je ne suis vraiment pas fan des univers futuristes d'habitude, mais Imperium Galactica m'a vraiment scotché pendant des dizaines et des dizaines d'heures et a vraimant marqué ma vie de joueur, au point que d'en parler me donne envie de le réinstaller et de repartir sur Naxos.
Alexleserveur
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le 13 avr. 2010

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Alexleserveur

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