Défilé de mode

Le seul intérêt de ce jeu est de moissonner les champs d'ennemis en essayant plein de pouvoirs différents : une manière de repérer la psychopathie des enfants qui aiment tuer des rats de toutes les manières possibles sans qu'ils puissent se défendre.

C'est juste un changement constant de vêtements de toutes les couleurs et formes sur toi selon la situation pour te permettre de balayer absolument tous tes adversaires comme de la poussière peu importe le lieu : exécuter les faibles toujours avec le style adéquat, peu importe l'endroit.

Narcissisme le plus malsain.

Le jeu consiste en un amoncellement de petits pièges de gameplay par l'agencement des salles, que l'on rend un peu plus dur en essayant de passer outre en récoltant tous les coffres. Des puzzles qu'il faut résoudre tout en ne se laissant pas prendre par le temps.

Même juste pour un adolescent c'est déjà trop limité, tout est digne d'un test internet.

"Si tu vas là la porte se ferme, donc que faire", et c'est comme ca tout le long, "que faire avec ce sol en glace, devrais je le bruler".

On modifie juste la linéarité de la route, par "l'astuce", pour pas qu'ils aient l'impression que ca se répète, alors qu'en grandissant et regardant ca de haut, on voit bien que ce principe même se répète.

Ca s'adresse à des enfants uniquement qui s'amuse de peu, simplement malmener les "monstres" sans pouvoirs : les boss sont juste des plus gros rongeurs, que l'on élimine en additionnant nos pouvoirs pour devenir plus énorme nous aussi.

Le jeu capitalise donc vraiment sur la faible exigence des fans de cette licence.

Y'a aucune histoire évidemment, tout ca est un prétexte pour modéliser un monde coloré plein de gâteaux et de niveaux simples à terminer car de simple exutoire à ta frustration.

Le safe space parfait, régénérant, c'est quand tu es en sécurité dans un endroit idyllique en faisant souffrir les gens que tu considères comme des vermisseaux.

Il n'y a rien de plus réjouissant, dans l'instant tout du moins.