Tandis que Vivendi Universal Game se paye la licence des romans du Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien, Electronic Arts met la main à la poche pour la licence des adaptations cinématographiques du Seigneur des Anneaux par Peter Jackson

Le 08 novembre 2002, dix jours avant la sortie du Seigneur des Anneaux : Les Deux Tours de Peter Jackson au cinéma, Electronic Arts sort sa version adaptée de ce même film sur PS2 et sur GameBoy Advance.

La version GBA développé par Griptonite Games est plaisante à jouer, mais beaucoup moins immersive que la version PlayStation 2 développé par Stormfront Studios.

Ce même 08 novembre 2002, sort Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l’Anneau de Vivendi. Une concurrence video-ludique autour du même univers. Vivendi se fera écraser par le soft de Electronic Arts qui a été assez malin pour nous faire vivre les meilleurs moments des Deux Tours, mais aussi du Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'Anneau de Peter Jackson.

Le prologue nous plonge directement dans la Guerre de la Dernière Alliance en contrôlant Isildur fils d’Elendil. Grâce à ce prologue, le jeu nous démontre ses qualités de beat’em all nerveux et grandiose parce que peu importe le nombre d’ennemis à l’écran, l'animation ne faillit jamais.

C’est toute l’histoire de la Communauté de l’Anneau et des Deux Tours que nous auront la chance de retracer à travers 13 niveaux (+ des niveaux bonus). Cependant l’impasse sera faite sur quelques parties de l’histoire étant donné que nous contrôlons Aragorn, Legolas ou Gimli. Les passages avec Gandalf ou encore les Hobbits ne sont pas jouables.

Chacun des personnages aura ses propres caractéristiques. Évidement, Gimli c’est le cogneur lent qui peut encaisser les coups. Legolas c’est l’archer, rapide mais moins puissant. Aragorn c’est le guerrier équilibré, bon partout, mauvais nul part.

On aura la possibilité de débloquer un personnage secret qui n’est pas si secret puisque c’est Isildur qu’on contrôle déjà dans le prologue. Isildur c’est le même gameplay que Aragorn en plus puissant.

En plus de contrôler quatre personnages différents, chacun possède des capacités uniques à débloquer au cours de l’aventure en utilisant des points d’expérience que nous gagnons en fracassant de l’Orque ou du Gobelin, une sorte d’arbre de compétence.

Chaque niveau (mis à part le prologue et Amon Hen) est faisable avec chacun des personnages pour allonger la durée de vie du soft. Il vous suffira de 6 heures au grand maximum pour terminer le jeu. Heureusement Electronic Arts nous offre des bonus sous forme de making-of ou d’interview des acteurs du film et des développeurs du jeu.

Une riche idée, et c’est drôle de voir une interview de Ian McKellen qui avoue n’avoir jamais joué à un jeu vidéo de sa vie car la coordination de ses mains est très mauvaise.

Une aventure rapide, mais intense. Les décors sont très joliment restitués, les développeurs se sont servis des accessoires et des maquettes du film. Une ambiance sonore incroyable grâce à la composition de Howard Shore et à la présence des acteurs et des doubleurs VF.

Les versions GameCube et XBOX sortent le 13 mars 2003, elles aussi développée par Stormfront Studios.

Le Seigneur des Anneaux : Les Deux Tours de Electronic Arts a su tirer la quintessence du film dont il s'inspire, ce qui est plus que rare dans les adaptations de film en jeu vidéo. Je ne peux que vous conseillez de ne pas vous tournez vers le jeu de Vivendi, mais plutôt vers ce beat’em all immanquable.

StevenBen
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le 6 sept. 2022

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Steven Benard

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