Bienvenu au XXème siècle !

Ayant retrouvé il y a peu ce jeux qui a était mon préféré lors du passage au IIIème millénaire, je ne m'attendais pas à être aussi agréablement surpris. Graphiquement, c'est un jeux Lego, ça veut dire que ça ne vieillit pas, c'est très sympa à voir et encore assez beau de nos jours. La musique est incroyablement bonne, encore une fois, il faut se rappeler que c'est un jeux Lego, la bande son arrive donc à amener dans les différentes types de courses, les différents univers, tout en ayant toutes un côté "enfantin" qui nous ramènera à l'époque où l'on pensait que les minikeums étaient de vrais personnes.
Le jeux nous propose 7 grands prix (de 4 courses) même si à proprement parlé il n'y en a que 3, les 3 suivants étant les mêmes mais avec un circuit inversé. Quant à la dernière il ne s'agit que d'une seule course. Le jeux propose plusieurs types de de bonus (rouge pour attaque, jaune pour piège, bleu pour bouclier et vert pour boost) le tout avec des briques blanches pour améliorer le niveau du bonus. Plutôt sympa sur le papier, dans la pratique, ça reste très agréable mais on se rend vite compte que tous les bonus ne sont pas égaux. En effet, le paquet de dynamique (piège de niveau 2) ne marche que si il y a quelqu'un derrière. C'est donc moins efficace que le piège niveau 1 qui fonctionne toujours. Heureusement les autres bonus sont relativement bien géré (l'IA évite judicieusement les pièges mais les places toujours assez bien, les fusées tête chercheuses ne cherchent pas toujours très correctement).
Une grande partie de l'intérêt du jeux est les passage secret, même si certaine course il n'y en a pas la majorité du temps nous en trouvons un ou deux. Bien souvent ça nous amène dans d'autres endroits de la course bien sympa. Ainsi en Egypte, nous découvrons un temple et une pyramide, sur Mars c'est l'intérieur d'une base spatiale.

Sinon, le jeux est d'une grande beauté comme je disais, les décors surtout, vraiment c'est un plaisir ça.
Niveau durée de vie, j'ai du mal à être objectif. On peut finir le jeux très rapidement en finissant tout du premier coup. A la louche, moins de 2 heures. Refaire les mêmes courses aide pas mal. Les passages secrets, inconnus des adversaires, aussi.
La difficulté est relativement simple, si il y a certes un challenge au début on s'y fait vite. Les seuls grands prix vraiment durs sont le 3ème et le 6ème (c'est à dire le même mais dans un sens ou l'autre), cela est dut au fait qu'il y ait les 2 courses les plus durs du jeux (le monde des vampires et le temple maudit) où les boosts manquent cruellement et où les adversaires ont une IA supérieure à celles des autres boss.
On pourra regretter le manque de bonus, à part les kits de constructions des champions que l'on gagne au fur et à mesure, il n'y a rien ... Un possible 5ème bonus ou course bonus aurait été agréable. Un mini-jeux même ! Mais non, rien. Ca se finit donc bien trop vite malheureusement.

Je ne parlerai pas non plus des quelques problèmes logiques présents dans ce jeux, certains bonus sont mal gérés ainsi (la tache d'huile peut entrainer aléatoirement une inversion des commandes au moment où on redémarre par exemple) mais le pire reste "le bug du classement". En effet, imaginez que vous finissez premier avec une énorme longueur d'avance sur le second, et que le boss est lui, bon dernier. Et bien, si pendant l'écran "post-victoire" (qui ne dure que quelques secondes) personnes d'autres que vous ne passe la ligne d'arrivé, le boss redevient automatiquement second. Sachant qu'il est courant de le voir arriver deuxième, le mettre en troisième, quatrième voir cinquième place peut aider à remporter le grand prix grâce au cumule des points. Donc un gros défaut qui oblige à parfois rester juste devant la ligne d'arrivé en attendant de voir le second (si ce n'est pas le boss) être à quelques mètre derrière vous.
Malgré ce défaut qui m'a estomacé, Lego Racer est un jeux fun qui a particulièrement bien vieilli. On s'amuse, on se défoule, on rentre dans le jeux et on ne crie pas "beurk" devant le décors. Une excellente expérience à revivre, tout en ne niant pas certains défauts (que l'âge ne saurait excuser) que j'espère avoir réussi à mettre en lumière.