Lightning Returns: Final Fantasy XIII
6.3
Lightning Returns: Final Fantasy XIII

Jeu de Tri-Ace et Square Enix (2013PlayStation 3)

(ATTENTION SPOILERS)

FFXIII-2 était une bonne surprise : ambiance mélancolique et dépressive, un vrai méchant avec de vraies motivations, une fin géniale et cruelle à la Nier (et donc huée par les fans gogols)... Avec Lightning Returns, on replonge dans la médiocrité, youpi !

A la fin de FFXIII-2, donc, une bonne partie des persos étaient soit morts, soit pétrifiés. Sauf qu'en fait non, hihihi, personne n'est mort, parce que [insérez ici une explication paresseuse de 2 lignes, genre "Dieu l'a voulu ainsi"]. On sent que Squix veut rentabiliser ses (mauvais) persos jusqu'à la dernière goutte... Sauf qu'ils ne sont là que pour faire de la figuration, façon Zidane à la fin de "Astérix aux jeux Olympiques" (oui, les grandes oeuvres se rencontrent).

Le scénario ? Le monde va disparaître, et DIEU a chargé Lightning de "sauver" un maximum d'âmes avant l'Apocalypse. Pour "sauver" une âme, en gros, il faut trouver un individu dépressif et lui expliquer que le vie c'est chouette, et qu'il faut jamais perdre espoir, toussa. Et ce néant scénaristique occupe 75% du jeu. Ce qui n'empêche pas les persos de blablater jusqu'à l'extinction de voix, en brassant et rebrassant du vide, dans la plus grande tradition FF13.

Dans le dernier quart, on découvre que DIEU est fait méchant et veut tuer tout le monde (ça alors, je l'avais pas vu venir, on nous l'avait jamais fait, ce coup-là !). Cela donne lieu à un combat final très classe, qui est à peu près le seul intérêt du jeu. Puis on enchaîne sur un happy ending dégoulinant de sucre, où tout le monde s'unit pour gagner (je cite :) grâce au pouvoir de l'AMOUR. Non, sérieusement, Square Enix... si c'était juste pour ça, c'était pas la peine d'introduire tout un background inutilement complexe à base de Fal'Cie, de L'Cie, de Sch'monx et de Sch'plux. S'il fallait résumer le jeu : une histoire simple racontée de façon compliquée.

Le reste, ça se résume à explorer de grands décors et à parler à des PNJ, sur fond de gameplay hybride tout pourri entre jeu d'action et RPG (qui parvient juste à cumuler les défauts des deux). Sauf que bon, y'a plein de jeux qui offrent ça en mieux, genre Skyrim. Et je pensais jamais vanter Skyrim quelque part, c'est dire mon désarroi.
Arkh
3
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le 13 févr. 2014

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Arkh

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