Ok Boo-mer

Mon expérience avec la licence Luigi's Mansion se limitait il y a encore peu de temps au troisième opus paru sur Switch il y a maintenant quelques années. J'avais apprécié l'ambiance qui se dégageait du titre, véritable "anti" survival-horror à l'ambiance excellente, où se promener dans les divers biomes du manoir et en révéler ses secrets à grand coup d'aspirateur à fantômes s'avérait être un véritable plaisir de gameplay.

Je m'étais procuré les deux premiers épisodes sur 3DS il y a bien longtemps, mais n'avais jamais eu la motivation de rallumer ma 3DS pour m'y essayer.

C'est chose faite, et autant dire que l'exploration de ce premier manoir m'a presque tout autant marqué que celui du 3ème volet ! Si l'aventure est bien plus ramassée, elle empêche un sentiment de lassitude de s'installer. En effet, le gameplay assez sommaire des affrontements contre les ectoplasmes (lumière et aspiration en bougeant le stick et/ou le gyroscope) deviendrait certainement assez lourdingue au delà des quelques heures proposées par le jeu. Les quelques mini-boss et boss qui parsèment la maison hantées permettent de proposer quelques variations dans l'approche des fantômes, juste ce qu'il faut avant de clore cette mission de sauvetage par le plombier aux habits verts.

Quelques collectibles sont de rigueur, à savoir la recherche des Boo (même si leur habitude de s'enfuir d'une pièce à l'autre est assez frustrante sur la fin...) et la rejouabilité du titre se fera notamment sur la possibilité de gratter un maximum d'oseille dans les pièces du manoir pour améliorer son score final. Ca ne me fera personnellement pas relancer une partie de sitôt, mais l'idée est sympa pour les amateurs de scoring.

Luigi's Mansion premier du nom est une petite pépite de l'ère Gamecube modernisée pour l'occasion sur la 3DS de Nintendo. Une expérience courte, mais originale parmi les créations de Nintendo, et qui a su redorer le blason de l'ami Luigi, bien trop souvent oublié dans l'ombre de son frère jusqu'à l'émergence de cette série vidéoludique.