Le pré-MK8

Bien des années après sa sortie sur la 3DS de Nintendo, et après plus d'une centaine d'heure à poncer les circuits de Mario Kart 8 sur Wii U puis sur Switch, j'ai décidé m'essayer au précédent opus, à l'origine de pas mal de concepts intégrés à sa suite sur console de salon.

Je ne serai pas exhaustif sur les modes du jeu et le « challenge général » que pourrait lui reconnaître (ou non) un joueur qui lui aurait consacré bien plus d'heures que moi, m'étant contenté de finir toutes les coupes en 150cc.

Avant tout, je dois reconnaître que le jeu est magnifique pour son époque. Ayant ressorti ma 3DS du placard pour l'occasion, force est de constater la beauté des circuits, des animations, des couleurs, la fluidité de la conduite et l'absence de longs chargements. On sent que Nintendo a dû pousser sa console portable dans ses retranchements pour marquer le coup avec cet épisode 7.

Encore une fois, c'est en parcourant cet opus que l'on s'aperçoit à quel point il pose les bases de l'épisode 8. Que ce soit au niveau des circuits, dont beaucoup sont ressortis sur Wii U/Switch dans des versions améliorés (graphiquement et en jouabilité), de ce système « anti gravité » qui, soyons clair, n'apporte rien d'autre qu'un peu de spectaculaire dans les courses ou bien de ces phases « volantes » permettant de planer sur des distances plus ou moins longues à l'aide d'un deltaplane accroché au kart, Mario Kart 7 a des allures de prologue pour sa suite, qui reprend ses nouveautés de gameplay afin de les installer de manière pérenne sur la licence.

Ma critique n'a pas vraiment d'autre finalité que de marquer la comparaison entre les deux MK, mais les 90 minutes de jeu pour voir le bout de tous les circuits m'ont fait passer un agréable moment de découverte. Si j'avais découvert et joué à MK7 à l'époque de sa sortie, nul doute que j'aurais laissé le jeu de course s'approprier de nombreuses heures de ma vie pour les écraser sous les roues des bolides, sur l'asphalte jalonné de peaux de banane.