Incompréhension.

Megaman premier du nom est un incontournable de la NES, ayant ensuite généré une foule de suites devenues incontournables. Malheureusement, avant de pouvoir me régaler d'un deuxième opus adulé par les fans, il me fallait bien passer par l'origine, la genèse d'une franchise.

Le problème avec ce premier opus, en plus d'avoir un gameplay d'une rigidité infernale en offrant un seul angle de tir, c'est d'être effroyablement dur et impitoyable avec le joueur. Les ennemis reviennent en boucle, sont sans pitié aucune, déferlants telles des lames de fond, et ne laisse aucun moment de répit jusqu'à l'arrivée du boss de niveau. Ce jeu me permet d'amener une rapide réflexion sur l'intérêt d'une telle difficulté pour un jeu qui, même si il s'inscrit dans un contexte vidéoludique ou la majorité des jeux étaient durs, en devient ici relativement abusé. Quel plaisir réel peut on tirer à mourir aussi souvent et ne pouvoir, finalement, aussi peu en changer le cours, à part en apprenant jusqu'à écœurement toutes les apparitions d'ennemis ?

Je n'ose même pas imaginer le temps qu'on dût passer des joueurs à mémoriser tout ça, ce qui aura au moins eu le mérite de rentabiliser la durée de vie du jeu.