Complexe de faire un état des lieux d'un jeu aussi populaire que Minecraft, encore plus quand on voit son évolution depuis ses débuts en 2009.
Passé le cap du jeu de survie bac à sable, il s'est vite vu conféré via des ajouts un aspect jeu de construction extrêmement poussé, pour ensuite se développer mise à jour après mise à jour et se complexifier dans tout ses aspects. Désormais, entre les milliers de mods, de pack de texture, shaders et compagnie, Minecraft est customisable à l'infini et offre une rejouabilité qui l'est tout autant. Parler de son nombre d'heures dessus est presque comme le début d'une blague.
Puis le temps a passé, et l'entreprise Microsoft a posée ses serres sur le jeu, avide d'exporter cette franchise absolument partout. À l'heure actuelle, le jeu est même disponible dans les écoles dans une version éducative, en cause les nombreuses études dévoilant les aspects positifs du jeu sur le comportement et la créativité. Oui, un jeu en guise d'apprentissage dans les écoles. Il deviendrait une matière clé dans le cursus primaire que ça ne m'étonnerais pas !
À l'époque, j'avais découvert le jeu sur Xbox 360, et avais ainsi pu savourer (non) le gouffre avec la version PC. Alors que tout le monde se pavanait en exhibant son royaume de Westeros fait en 500h de travail, moi et mes amis faisions les galériens de service avec nos glitch de coffre pour avoir des ressources infinies. Quand j'y repense ainsi qu'aux multiples trolls, destructions de constructions, pillages de serveurs et batailles entre amis, je ressens une vague de nostalgie.
Je repense à mes constructions steampunk, fruits de longues heures d'éveil de ma créativité à reproduire les constructions de Kygaar69, à mes premières constructions immondes en diamant, à ma tristesse quand j'ai décidé de raser ma base secrète à la TNT, à tout ces moments perdus dans la pluie... (Comment ça, cette citation est licenciée ?)
Minecraft, c'est un jeu dont il est futile de faire une critique, mais dont il est plaisant et émouvant de faire un état des lieux après tant d'années d'existence, pour revenir sur des fragments de notre vie qu'on avait laissés derrière soi.