Why Don't You Fling a Job?

Achat impulsif encouragé par une bande annonce et un mock up de jaquette évoquant la Super Nintendo. Offspring Fling! s'est retrouvé par hasard, et un peu perdu, dans ma ludothèque. À 2h du matin, je me décide à tester en vitesse ce petit jeu qui traîne depuis deux semaines dans ma liste. 1h30 plus tard, ma douce, tendre et cernée vient me rappeler qu'il est peut être temps d'aller au lit. "Dans dix minutes, chérie".

Ne vous attendez pas à l'avis du gars qui a fini le jeu à 100%. Quand je joue à Super Meat Boy, je fais comme tout le monde, je ne prend les pansement que s'ils se trouvent par hasard sur mon chemin. Dans Offspring Fling!, l'acharné devra faire face à un chrono qui est généralement calculé à la seconde arrondie. J'en suis donc resté au simple achèvement de chacun des 100 niveaux, dans la plus pure tradition des jeux 8 et 16 bits dont il s'inspire.

La réalisation est irréprochable. C'est joliment coloré, sobre et de bon goût. le petit perso est le fils illégitime de Kirby et de Pikachu. Régulièrement la pluie peut s'abattre sur n'importe quel niveau, atténuant la sensation de répétitivité (surtout en cas de retry multiple). Le level design est parfaitement compréhensible. Entre plateforme, puzzle et réflexe, l'alchimie fonctionne à merveille. La rapidité d'exécution de certains niveaux rend même l'ensemble très addictif. Mais là où le titre se savoure le plus, c'est du coté musical. Alec Holowka (Aquaria) signe sa meilleure performance et permet à la bande originale du jeu de se positionner au top des productions indies.

Je ne pourrai pas vous décrire les divers mécanismes du jeu. D'abord parce qu'ils sont nombreux. Ensuite parce que leur découverte et leur compréhension est la base même du gameplay. ils ont, en tout cas, le bon goût de ne pas tous s'additionner à outrance au fil de l'aventure.

Comptez sur un peu plus de deux heures si, comme moi, vous n'aimez pas vous arracher les cheveux pour 0,3 secondes. C'est peut être court mais on ne regrette rien en bout de route, c'est l'essentiel.