Baldur's gate garde son trone.

Au milieu des années 2000 apparaissait Pathfinder GameMastery Adventure Path, un jeu de rôle papier sous les règles de Donjons & Dragon. 10 ans plus tard, pathfinder : Kingmaker tente de rendre honneur à Baldur's Gate, tant bien que mal.

Si la mécanique du jeu est plus centrée sur le système de DD5 (oui, on parle de donjon & dragon), on ressent bien le coté nostalgique du père Baldur et des jeux plateaux où l'on se prenait une raclée magistrale au D20. Mais Pathfinder n'apporte pas de réèlle nouveauté. A l'instar d'un pillars of eternity (qui fut d'ailleurs gâché par une incompréhension scénaristique totale), Le jeu pose son monde sur des bases connue du monde du roleplay. Point.

En même temps, me direz-vous, on ne lui en demande pas plus. Et pourtant, la qualité de Pathfinder : Kingmaker vient se sentir troublé par le manque d'options pourtant utile au roliste dans certaines situations. Un marquage d'emplacement sur la map, un mode multi-joueur avec intégration de personnage personnalisés, des fois qu'un ami à envie de s'éclater avec vous. Le puriste aurait apprécié de pousser la personnalisation jusqu'à créer un texte de présentation de son personnage, mais en même temps, sans mode multi, qui le lirait…

Le jeu garde toutefois certains principes du roleplay que l'on apprécie particulièrement, en tant que fan du genre. Un certaine difficulté face à une stratégie de combat (Mage très faible, Mauvais choix d'une compétence qui peut porter préjudice en plein combat…), des Quêtes système D (Tu ne trouve pas l'endroit de la quête ? débrouille toi), la pause stratégique...

LES PLUS
- Les choix de dialogue avec l'alignement.
- Intégration de portraits personnalisés
- La Musique
- Difficulté personnalisable
- Gouverner une région (oui…) Rigolo...

LES MOINS
- Pas de notification personnelles sur la carte.
- Pas de personnalisation complète du personnage.
- Pas de mode Multijoueur
- Gouverner une région (et non…) … mais un peu lourd