Persona 5: Dancing in Starlight
6.2
Persona 5: Dancing in Starlight

Jeu de Atlus (2018PS Vita)

Note : Ma critique sur P3D est peut-être plus informative que celle-ci.


Persona 5 passait son temps à nous dire : "Regarde, prends-en plein les mirettes, t'as vu comme je suis cool ?". Evidemment, quand son script a la profondeur d'une mare, il faut bien attirer l'attention ailleurs. C'était déjà passablement agaçant dans le JRPG, mais ici, avec ce jeu de danse, c'est un véritable festival de branleronde (ou cerclonanisme, c'est selon) qui accapare le joueur. Les personnages s'éclatent et tiennent absolument à le faire savoir.


Je n'ai pas pris la peine de lire les scènes de Social, les personnages m'ayant déjà bien assoupi dans le jeu d'origine. S'ils ne m'intéressaient pas lorsqu'il y avait des enjeux, que pouvaient-ils y faire dans un cadre plus détendu ?


Atlus étant Atlus, il y avait deux possibilités :
1. P3D & P5D seraient de qualité comparable.
2. L'un d'entre eux serait favorisé.


Heureusement, Atlus a choisi le bon jeu à favoriser (P3D) ce qui lui a permis d'être bien flemmard pour P5D. Les modèles sont directement repris du jeu, pourquoi changer une équipe qui gagne ? L'interface m'a parue plus jolie que P3D, mais j'ai eu l'impression que les modèles des personnages étaient très palichons/manquaient de couleur/saturisation/whatever.


Les coupes budgétaires passent aussi par les musiques, bien entendu. Ici, on reprend des musiques du jeu sans les modifier/en leur mettant un loop un peu modifié pour que ça tienne 3 minutes, et les quelques remix sont très très gentillets et absolument pas fun à jouer. Le seul morceau qui ressort est celui du générique de fin, très sympa.


Les charts m'ont semblé plus approximatives que dans P3D. Aussi rien à voir mais les séquences où on doit chercher les cartes dans les chambres de nos amis (c'est bien creepy) m'ont filé la nausée. Aussi j'ai l'impression que les chambres de P5D sont 69 fois plus remplies que les chambres de P3D, qui ne me filaient pas cet effet (ou alors, pas à ce point).


Bref, cette critique est l'occasion de cracher à nouveau sur Persona 5 (c'est très thérapeutique) et d'afficher sans vergogne mon désintérêt continuel pour la franchise, ou du moins ce qu'elle devient depuis P4 (ou P4D peut-être, c'est dur à situer).

Lautael
6
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le 17 févr. 2019

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