Pixel mort, point blank.

Ah, souvenirs...

Quand j'étais enfant, j'allais claquer tous mes francs le samedi après midi à la "Tête dans les nuages", seuls représentants encore aujourd'hui de l'arcade en France, pour riches bien sur. C'est d'autant plus vérifiable aujourd'hui si vous checkez un peu les tarifs. Parmi toutes les bornes disponibles, quelques unes retinrent mon attention, dont Point Blank.

Évidemment, moi, deux parties et c'était fini, je rentrais chez moi, frustré et malheureux. J'aurais alors tout donné pour pouvoir y jouer chez moi non-stop. Et un beau jour, en allant faire le ravitaillement mensuel je vis mon rêve réalisé, un bundle incroyable : Point Blank + G-Con 45 pour "juste" quatre ou cinq cent francs. Finalement j'ai fait une bonne affaire, j'ai rien eu à donner pour voir mon vœu exaucé.

Par contre, vous savez ce que c'est... N'ayant alors que le rôle de prescripteur dépourvu de tout pouvoir d'achat, il a fallu planifier un joli caprice une fois arrivé à la caisse ventant les mérites et autres vertus socialo-familiales de ce formidable bijou technologique (délicieusement esthétique de surcroit) aux futures victimes de mes lubies, potentiellement sensibles à la vue du regard éploré d'un enfant.

...Et vous savez quoi ? Je ne l'ai quand même pas eu. VDM.

Heureusement il y a une justice, celle de l'anniversaire. Et croyez moi, ils ont raqué un petit Time Crisis en sus, pour le préjudice causé. C'est la moindre des choses.