CHRONIQUE EXPRESS: Rise of The Tomb Raider.
La très attendue suite du reboot Tomb Raider de 2013, laisse un goût étrange. D'un côté le cadre aventurier et fascinant d'une Sibérie Orientale jalonnée de blizzards, une quête autour d'une ancienne cité byzantine, un prophète, une mystérieuse source divine, les réminiscences de l'armée mongole, de sombres vestiges soviétiques…
Avec toujours une bonne mise en scène (quoiqu'exagérée), Lara Croft peine néanmoins à rester une "survivante" à nos yeux; tant la jeune archéologue intrépide s'est muée en ranger de la toundra, fauchant ennemis et bestiaux à coups de fusils à pompe et autre kalachnikov.
Chasse, combat, assassinat: customisations révélatrices d'un jeu basé sur des gunfight abusives, et sur trop peu d'exploration, de découvertes historiques (qui annoncent pourtant grand !), ou même de simple infiltration.
Certes les Tomb Raider ont eu, par le passé, des duels aux flingues. Mais lorsqu'on veut rebooter la licence avec une Lara plus crédible, et dont les limites physiques servent d'autant plus sa témérité, nous voyons bien là un paradoxe.