My name is Hotspur.

Il y a des jeux comme ça, dont personne ne parle, les "gamers" étant trop occupés à se battre pour savoir si ce sera Modern Warfare 3 ou Battlefield 3 le jeu avec le moins de saveur. Et pourtant, moi je lui ai donné sa chance, à ce Shadows of the Damned. Et croyez-moi, il me l'a bien rendu.

Ce jeu, c'est un espèce de Dead Space niveau gameplay dans l'univers d'un No More Heroes. C'est complètement barré, ce jeu est estampillé What the Fuck, et c'est ça qui est bon ! Les développeurs se sont lâchés pour nous pondre un vrai bijou de n'importe quoi ... mais juste ce qu'il faut.

Vous contrôlez donc un chasseur de démons, qui part dans les enfers pour sauver sa jeune demoiselle en détresse, accompagné par un crâne qui parle (sisi), mais qui se transforme surtout en diverses armes qui ne seront pas de trop pour arriver au terme des 10 heures de jeu que propose l'aventure.

Le jeu se joue comme un Dead Space, roulades et 180° en plus, et est un vrai plaisir à prendre en main. De petites subtilités viendront également vous mettre des bâtons dans les roues, comme les ténèbres qu'il faudra supprimer, mais qui peuvent parfois être utiles, les phases d'exploration ... Les développeurs n'ont, de plus, pas fait les choses à moitié, et sans trop spoiler, sachez qu'il y a pas mal de phases originales et différentes qui viendront pimenter l'aventure.

Enfin, sachez que le jeu dispose d'un vrai univers décalé et amusant à parcourir, entre les blagues perverse de notre compagnon (nécessité de parler anglais, les sous-titres édulcorés de la VF, non merci), les plans malsains, les boss impressionnants ...
Peut-être que 10 heures de jeu, mais au moins, 10 superbes heures de jeu, pas une fois je ne me suis ennuyé.

Au final, je conseille vivement ce soft, c'est peut-être pas le jeu de l'année, mais une telle bouffée d'air frais, on ne crache pas dessus.