Silent Hill
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Silent Hill

Jeu de KCET, Keiichiro Toyama, Akira Yamaoka, Team Silent et Konami (1999PlayStation)

Quand on me parle de la ville de Silent Hill, j'imagine un monde malsain, où le brouillard règne en maître, nimbant de son voile opaque des horreurs digne d'un rêve kafkaïen.
Du coup, il faudrait m'expliquer pourquoi le jeu s'ouvre sur un enchaînement de quasiment toutes les cinématiques du jeu dans un ordre aléatoire avec pour fond le générique du "Jour où tout a basculé" à fond la caisse.


Bien, une fois la manette en main, je constate que mon personnage se met à baver de partout, je comprends bien que la gestion des polygones de la Playstation n'était pas des plus dingues à l'époque, mais là Harry me donne juste l'impression d'être en manque d'une drogue quelconque. Cela se confirme lors des dialogues, entrecoupés de blanc bien pesant, comme si les personnages avaient oublié leurs textes.


Au niveau des contrôles du jeu, c'est là que le bât blesse. En effet, le personnage principal est contrôlé à la manière d'un "tank", c'est à dire que la visée se retrouve indépendante de la caméra. En résumé, il va être excessivement difficile pour le joueur de pouvoir viser correctement. Il semblerait que cela soit une volonté des développeurs, afin de renforcer le côté "réaliste" d'Harry, qui n'est pas quelqu'un d'habitué à manier une arme à feu. Mais dans les faits, c'est excessivement frustrant, et un joueur peu habitué pourra très facilement se retrouver bloqué, sans munition ni vie, l'obligeant à recommencer le jeu depuis le début. Et même si le joueur se débrouille bien, il fera parfois face à des ennemis qui siphonneront ses ressources vitesse grand V.


Car ce système de visée est en réalité le seul gros point noir du jeu. L'histoire est intrigante à souhait et donne vraiment envie d'explorer la ville. Les énigmes proposent un réel challenge pour certaines, même pour un joueur ayant un bon bagage dans le domaine. Les ennemis sont variés, même si je n'ai toujours pas saisi les choix de design de la moitié. Et l'ambiance non de dieu.


Silent Hill premier du nom a franchement mal vieilli sur certains points, mais il a su planter un décor qui marqua les esprits des joueurs à jamais. Et étant donné que l'histoire d'Harry et sa fille se prolonge dans le 3, il vaut clairement la peine de se faire un peu violence.

JohnJDoe
7
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le 17 avr. 2023

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JohnJDoe

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