Sonic donne un bon coup de pied au Knuckles

Suite et fin de mon parcours-découverte des principaux épisodes 2D de l’ami Sonic sortis lors de l’ère Megadrive/Super Nintendo. Après Sonic 3, vient donc le tour de Sonic & Knuckles ! Knuckles qui, justement, était un antagoniste de Sonic 3, allez comprendre…

Ce qui m’a frappé lors de la découverte de ce Sonic & Knuckles, c’est à quel point celui-ci est similaire à Sonic 3. On dirait vraiment le même jeu mais avec d’autres niveaux, ou alors un gros DLC de Sonic 3. Mêmes graphismes, même gameplay, même environnement, mêmes animations, mêmes niveaux bonus ! On me dit dans l’oreillette qu’en fait, justement, c’est – ou c’était censé être – le même jeu, mais que Sonic 3 a été séparé en deux. Ceci explique cela.

Ceci mis de côté, ce Sonic & Knuckles n’a pas grand-chose à envier aux autres épisodes Megadrive numérotés. En fait, il s’agit même, je trouve, de l’épisode Megadrive le plus ambitieux et le plus abouti au niveau de son contenu, avec ses 8 niveaux tout aussi longs que dans Sonic 3. Le gameplay est toujours aussi simple, nerveux et grisant, le level-design a parfois de quoi laisser un peu perplexe mais, au fond, c’est un peu ça la marque de fabrique des jeux Sonic. Graphismes et animations sont toujours impeccables – on est face à ce que la Megadrive sait faire de mieux dans le genre. Petit bémol toutefois : les musiques, jusqu’ici un gros point fort de la saga, sont ici bien plus inégales (certains thèmes m’ont vraiment agacé).

En revanche, il y a un point sur lequel je ne vais pas me faire des amis : je suis désolé mais je ne comprends pas l’intérêt de refaire le jeu avec Knuckles (et encore moins de refaire les épisodes antérieurs !). Les niveaux sont quasiment similaires, les gameplay est grosso modo le même – Knuckles va un peu moins vite mais peut s’accrocher aux murs : la belle affaire. Pour moi, cela ne peut intéresser véritablement que les fans les plus acharnés.

Bref, même conclusion que pour Sonic 1, 2 et 3 : un grand classique de la Megadrive encore agréable à découvrir aujourd’hui, et à mettre dans le haut du panier des jeux de plate-forme 2D de l’époque !